VW va construire une nouvelle usine à Września en Pologne,

Preuve que le groupe Volkswagen est parmi ceux qui ne souffrent pas de surcapacités en Europe actuellement, ce constructeur va construire une nouvelle usine en Europe, phénomène devenu rare puisque depuis 2010, seul Mercedes a construit une usine dans cette région (en Hongrie), alors que six usines ont fermé depuis cette date (Anvers, Termini, Born, Trollhättan, Southampton, Aulnay) et que deux autres vont fermer en 2014 (Bochum, Genk).


BMW a de son côté l’intention de construire une usine au cours des prochaines années en Europe, mais n’a pas encore décidé du lieu. BMW, Mercedes et Volkswagen sont les constructeurs qui ne souffrent pas de surcapacités en Europe actuellement.


Volkswagen va donc construire une usine de véhicules utilitaires à Września, à proximité de Poznan (Pologne), afin d’y produire le nouveau Crafter basé sur une nouvelle plate-forme VW (baptisée MNB) dédiée aux véhicules utilitaires. En effet, le Crafter actuel, vendu uniquement en Europe, est produit en Allemagne (35 000 à 40 000 unités annuelles), dans les usines Mercedes situées à Düsseldorf, dans le cadre d’un accord avec Daimler, qui arrivera à échéance en 2016. Le Crafter est basé sur le Mercedes Sprinter.


La construction de la future usine polonaise de Volkswagen devrait débuter à la fin de 2014, et la production devrait démarrer à la fin de 2016. L’usine de Września pourra produire 100 000 unités par an à terme pour une commercialisation mondiale cette fois-ci. Volkswagen dispose déjà d’une usine d’utilitaires en Pologne, à Poznan, où il assemble le Caddy.


14-11-8  

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Confirmation en 2013 de la baisse des ventes de voitures diesel en Europe,

Le taux de diésélisation (part des ventes de voitures diesel dans le total des ventes) en Europe a poursuivi son déclin en 2013 et 2012. C’est en effet depuis 2012 que les ventes de voitures diesel ont commencé à décliner en Europe, en part de marché (par rapport à l’essence, au moteur hybride et au moteur électrique).

La part des ventes de voitures diesel dans les ventes totales européennes n’avait pourtant cessé d’augmenter sensiblement depuis les années 90, sauf en 2009, où le taux était tombé à 47,5% en raison de primes à la casse qui avaient plutôt favorisé partout en Europe les ventes de voitures essence des segments A et B.

Le taux de diésélisation en Europe est donc passé de 22,3% en 1996 à 55,7% en 2011 puis est retombé à 55,2% en 2012 et 53,3% en 2013. Tous les pays voient leur taux de diesel reculer en 2012 et 2013, sauf pour le Portugal, l’Italie et la Grèce.

La baisse de la part des voitures diesel dans la plupart des pays européens tient à plusieurs facteurs : la baisse du kilométrage effectué par les automobilistes, la réduction de l’écart entre le prix de l’essence et du gazole, le choix des constructeurs d’abandonner progressivement le moteur diesel sur les voitures du segment A, la sévérisation des normes antipollution engendrant une hausse du prix des voitures diesel par rapport aux voitures essence et enfin les progrès techniques qui ont améliorés les rendements des moteurs essence.

14-11-9  

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Les 15 premiers pays producteurs en 2013,

La production automobile mondiale a augmenté de près de 4% en 2013, à 87 millions de véhicules. La Chine reste de loin le premier producteur d’automobiles (26% de la production mondiale), suivie des Etats-Unis (13%), du Japon (11%) et de l’Allemagne (7%). Ces quatre pays représentent plus de la moitié de la production mondiale (57%).

La Chine et les Etats-Unis bénéficient du volume important de leur marché respectif (ces deux pays exportent peu de véhicules), alors que le Japon et l’Allemagne bénéficient davantage de leurs fortes exportations que de leur marché intérieur.

Derrière ces quatre leaders, la Corée (5% de la production mondiale), l’Inde (5%), le Brésil (4%), le Mexique (3%) et la Thaïlande (3%) représentent les pays émergents les plus dynamiques au niveau mondial.

L’Union Européenne dans son ensemble représente 18% de la production mondiale, soit un peu moins que la zone NAFTA regroupant Etats-Unis-Canada-Mexique (19% de la production mondiale).

Par rapport à 2012, le classement des 15 premiers pays producteurs en 2013 subit peu de changements. Les huit premiers restent dans le même ordre. La Thaïlande passe de la 10e à la 9e place, supplantant le Canada. La Russie reste 11e mais la France perd sa 12e place au profit de l’Espagne. Le Royaume-Uni reste 14e et en 15e place, l’Indonésie remplace la République tchèque. Les pays du Sud-Est asiatique progressent rapidement.

14-11-5  

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Top 10 des usines en zone NAFTA,

Voici le top ten des usines en zone NAFTA (Amérique du Nord) en 2013 :
  - 1e : l’usine Ford de Dearborn (+14,5%).
  - 2e : l’usine Nissan de Smyrna (+25,4%).
  - 3e : l’usine Honda de East Liberty (-0,6%)
  - 4e : l’usine GM de Ramos Arizpe (+13,5%).
  - 5e : l’usine Toyota de Georgetown (+8,2%).
  - 6e : l’usine Chrysler de Toledo (+12,7%).
  - 7e : l’usine Volkswagen de Puebla (-1,0%).
  - 8e : l’usine GM de Flint (+13,0%).
  - 9e : l’usine Honda de Marysville (+10,9%).
  - 10e : l’usine Honda de Alliston (+12,6%).
La production de ces 10 usines a représenté plus de 6 millions de véhicules (VP+VUL) en 2013, soit 38% de la production de la zone NAFTA.

On note la présence d’une seule usine Ford dans le top ten (il s’agit d’ailleurs de l’usine traditionnelle de Ford dans le Michigan), alors  que figurent deux usines GM (dont une au Mexique et l’autre
dans le Michigan), trois usines Honda, une usine Toyota, une usine Chrysler, une usine Nissan et une usine Volkswagen (au Mexique). 
Trois usines fabriquent plus de 700 000 véhicules par an :
Dearborn (Ford), Smyrna (Nissan) et East Liberty (Honda). 

14-11-7  

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Tata commercialisera ses Zest et Bolt en Europe,

Le groupe indien Tata Motors a été créée en 1945 pour fabriquer des automobiles, des camions et des bus. Ce n’est qu’en 1998,  avec le lancement des petites berlines Indica et Indigo, que la marque décolla sur le marché des véhicules particuliers en Inde. Depuis 2008, le groupe est propriétaire des marques Jaguar et Land Rover.


Après l’échec de la Tata Nano (sortie en 2009), le constructeur indien essaye de se relancer dans les véhicules du segment A, avec les berlines Zest (4 portes) et Bolt (5 portes). Présentées au Salon de New Delhi en février 2014, Tata Motors a annoncé sa volonté de commercialiser ces véhicules en Europe.


Confronté à des difficultés sur son propre marché (chute des ventes de Tata Nano,  baisse du marché indien de 10% en 2013), le constructeur indien veut tenter sa chance en Europe, dans un marché ou le segment est appelé à progresser.


Tata Motors n’est aujourd’hui pas présent en Europe, sauf en Espagne, en Italie et en Turquie où quelques milliers de véhicules (Indica et Indigo) ont été exportées depuis 2004.


Pour avoir une chance de vendre ses voitures en Europe, Tata Motors devra développer une image, quasi inexistante aujourd’hui et développer un réseau de vente, tout seul ou en s’appuyant sur un c constructeur-partenaire bien implanté sur le continent (Fiat?).


14-11-6  

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