- Plus « lowcost » que les Peugeot et Citroën traditionnelles, mais moins « lowcost » que les Dacia Logan et Sandero, notamment en terme de prix et d’équipement, les Peugeot 301 et Citroën C-Elysée (voitures pratiquement identiques mais personnalisées par chacune des deux marques Peugeot et Citroën) vont tenter de trouver une nouvelle clientèle qui n’achetait pas de voitures de ces deux marques jusqu’à maintenant.

- Plus spécialement destinées aux marchés émergents, comme la Chine, le Brésil, le Maghreb ou la Russie, ces deux modèles pourraient aussi être vendus en Europe si la demande était suffisante.

- Peugeot vise 150 000 ventes pour la 301 en 2014, dont 75 000 en Chine, 20 000 au Brésil, 20 000 au Maghreb, 10 000 en Russie et 25 000 dans le reste du monde.

- Citroën vise 100 000 ventes pour la C-Elysée en 2014, dont 50 000 en Chine et 50 000 dans le reste du monde.

- Il est à noter que Renault vendra un million d’unités de sa gamme Entry en 2013.

-Depuis 2010, les ventes de Ford en Inde varient entre 6 000 et 7 000 unités en moyenne par mois. Des ventes qui sont principalement le fruit de la Ford Figo (ancienne génération de la Ford Fiesta en Europe lancée en 2002) et qui représente près de 82% de la production locale de l’usine de Chennai.

-Dans un marché en croissance, l’objectif de Ford est d’accompagner la demande du marché indien en diversifiant son offre produit mais aussi de sortir le constructeur de son ultra dépendance à la Figo.

-C’est pourquoi Ford a annoncé un plan de lancement de 8 nouveaux modèles d’ici à 2015.

-Ce plan vise le segment des véhicules compacts et débutera par la commercialisation en 2013 de l’EcoSport, un SUV du segment B. 

- Il est à noter qu’en 2011, les immatriculations mondiales de véhicules avaient augmenté de 4,6% sur douze mois (par rapport aux douze mois de 2010), malgré le terrible tsunami au Japon et les graves inondations en Thaïlande. 

-L’union Européenne travaille actuellement à la  définition d’objectifs d'émissions pour la période allant de 2015 à 2020.
L'objectif de l'UE est de réduire les émissions moyennes de CO2 à 95 g / km.

-Afin d'inciter les constructeurs automobiles à développer des voitures à émissions très faibles comme les véhicules électriques, l'UE a créé en 2008 des "supercredits". Le principe est le suivant. Dans le calcul de la moyenne, chaque véhicule  particulier émettant moins de 50 g / km de CO2 sera comptabilisé  comme 3,5 véhicules en 2014 et comme 1.5 en 2015 (avec une limite de 20 000 véhicules par constructeur). Pour une même collection de véhicules, la moyenne des émissions de CO2 calculée est plus faible lorsque les « supercrédits » sont pris en compte que lorsqu’ils ne le sont pas.

-L'association automobile allemande  (VDA) a déclaré qu'une mesure encore plus efficace serait de remplacer le facteur 1,3 prévu pour 2014 par un facteur de 2,5, et d'augmenter la limite de 20 000 véhicules. Ce serait à la fois donner une plus grande valeur à leurs efforts pour développer des véhicules écologiques.

-Les « Verts européens" ne partagent pas le point de vue de la VDA. Ils mettent en évidence que répondre favorablement à la demande du VDA est un tour de passe-passe  pour les constructeurs automobiles pour échapper à la moyenne visée de 95 g/km

-Ce différend survient à un moment où les constructeurs automobiles allemands développent leur offre de véhicules électriques, mais cependant à très faible volume (à l'inverse de la France).