Inovev prévoit 60 000 unités par an de la nouvelle Dacia Spring,
Dacia (filiale de Renault) a dévoilé son premier véhicule 100% électrique, la berline Spring, qui deviendrait le véhicule électrique le moins cher du marché européen, si l’on exclut les quadricycles comme la Citroën Ami ou la Renault Twizy. Son prix (qui n’a pas encore été communiqué) serait en effet de l’ordre de 15 000 à 16 000 euros hors primes gouvernementales, soit 5 000 à 6 000 euros de moins qu’une Renault Twingo ZE et 10 000 à 12 000 euros de moins qu’une Renault Zoé.
La Spring dérive étroitement de la Renault K-ZE (et dérivée Dongfeng, Nissan, etc…) commercialisée en Chine depuis octobre 2019. C’est une petite berline quatre portes de 3,73 m de long (+12 cm par rapport à une Twingo ZE) qui devient le modèle le plus compact de la gamme Dacia (-35 cm par rapport à une Sandero). Mais la Sandero restera le modèle le moins cher de la gamme Dacia puisque son prix de base est légèrement inférieur à 9 000 euros. La question est de savoir si la clientèle préfèrera acheter une Sandero à moteur thermique à 9 000 euros ou bien une Spring à moteur électrique à 10 000 euros (primes déduites). L’intérêt de la Spring est qu’elle ouvre un nouveau marché, celui de l’électrique à moins de 15 000 euros, marché inexistant jusqu’alors.
Une Skoda Citigo EV est tarifée 21 600 euros. Ce prix sans concurrence est dû essentiellement à l’utilisation d’une base technique déjà à faible coût, la Kwid (vendue en Inde) et à une fabrication effectuée en Chine (les Spring seront toutes importées de ce pays), qui traditionnellement bénéficie d’un coût de production très faible.
L’autonomie de la Spring est annoncée à 225 km en cycle WLTP ou 295 km en cycle urbain, grâce à une batterie de 26,8 kWh. La commercialisation du modèle interviendra au printemps 2021. Inovev table sur 50 000 ventes par an en Europe en 2022-2023 puis sur un rythme de 60 000 par an à partir de 2024-2025.
   
 

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Le marché européen des véhicules particuliers recule de 29,4% sur 9 mois 2020,
Le marché automobile européen des voitures particulières (29 pays) a reculé de 29,4% sur les 9 premiers mois de 2020, par rapport aux 9 premiers mois de 2019, alors que la baisse atteignait -39,4% sur les 6 premiers mois de 2020, -42,8% sur les 5 premiers mois et -39% sur les 4 premiers mois, par rapport à la même période de 2019. L’amélioration du marché européen est donc effective, mais cette amélioration est lente et laborieuse, surtout lorsque l’on compare ces chiffres à ceux de la Chine, du Japon ou des Etats-Unis. Sur les 9 premiers mois de 2020, la Chine est à -12,1%, les Etats-Unis à -17,7% et le Japon à -18,1%. L’Europe est donc la grande perdante de la crise du coronavirus.
Certes, le mois de septembre 2020 a retrouvé pour la première fois les niveaux d’avant-crise, mais premièrement la part importante de ventes perdues (estimées à près de 3,5 millions de véhicules particuliers) ne sera pas rattrapée ni en 2020 ni en 2021, et deuxièmement, les confinements dans certains pays européens (localement ou nationalement) en Europe ne plaide pas pour une remontée du marché européen au cours du quatrième trimestre, bien au contraire.
Du coup, le quatrième trimestre pourrait être moins bon que ne l’a été le mois de septembre dernier, et dans ces conditions, le marché européen pourrait terminer l’année avec une baisse de 25% voir de 30%. Avec un quatrième trimestre 2020 du même niveau que celui de 2019, scénario peu probable, le marché européen ne pourrait pas faire mieux que -22,5%.
   
 

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Le marché mondial des véhicules particuliers recule de 20,6% sur 9 mois 2020,
-Le marché automobile mondial des voitures particulières a baissé de 20,6% sur les 9 premiers mois de 2020, par rapport aux 9 premiers mois de 2019, en raison de la crise du coronavirus. La baisse était de -28,3% sur les 3 premiers mois et de -29,4% sur les 6 premiers mois. On observe une amélioration du marché mondial depuis l’été dernier, entraînée par les bonnes performances du marché chinois puis par le marché américain, le marché européen étant encore à la traîne.
Mensuellement, les chiffres  réalisés indiquent une baisse de -13,4% en janvier au niveau mondial, -28,2% en février (chute du marché chinois), -40,8% en mars (chute des marchés américain et européen), -44,6% en avril (chute des marchés américain et européen), -33,2% en mai (lente remontée des marchés) puis la situation des marchés s’améliore nettement en juin (-15,2%) et surtout les mois suivants (-2,5% en juillet, -6,1% en août, +1,4% en septembre). Mais alors que les marchés chinois puis américain retrouvent leurs niveaux d’avant-crise, le marché européen est encore en retard, ne retrouvant ses niveaux d’avant-crise seulement en septembre.
En terme de volumes, le marché mondial a perdu entre 8 et 9 millions de véhicules particuliers sur les 9 premiers mois de 2020, si l’on considère que le marché mondial aurait de toute manière reculé légèrement cette année, même sans la crise du coronavirus. Sur l’ensemble de l’année, compte tenu d’un quatrième trimestre qui devrait être comparable en volume au quatrième trimestre 2019, on peut tabler sur une baisse du marché mondial de l’ordre de 15% sur un volume global de 49 à 50 millions d’unités, en retrait de 8 à 9 millions de véhicules particuliers par rapport à 2019.
   
 

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Renault dévoile le concept de la future Mégane électrique,
Renault a dévoilé son premier modèle 100% électrique basé sur la nouvelle plateforme CMF-EV de segment C partagée avec l’ensemble des marques du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi. Ce premier modèle – baptisé Mégane eVision -- préfigure à 95% (selon la direction de Renault) la future Mégane électrique qui sera l’une des versions de la future famille Mégane prévue pour 2022. La version définitive de ce modèle devrait apparaître fin 2021 pour une commercialisation prévue pour début 2022.
Bien que la future Mégane à moteur thermique sera produite en Espagne, sur le site de Palencia, la version 100% électrique sera fabriquée à Douai, dans le Nord de la France. Renault veut faire de l’usine de Douai le plus grand centre européen de production de voitures électriques, rivalisant ainsi avec le site Volkswagen de Zwickau, dans l’Est de l’Allemagne, qui dispose d’une capacité de production de 200 000 voitures électriques par an.
La future Mégane électrique n’est que le premier modèle d’une série qui devrait comporter trois ou quatre modèles différents sur le site de Douai, alors que Scenic, Espace et Talisman auront disparu des lignes d’assemblage en 2023. A noter que la future Mégane électrique sera plus un crossover qu’une berline traditionnelle. Les deux ou trois autres modèles fabriqués à Douai devraient être des SUV de segment différent. Il est possible que la Zoé de troisième génération devienne aussi un SUV.
- Renault a annoncé que la plateforme CMF-EV disposera d’un choix de trois batteries différentes : 40 kWh, 60 kWh et 87 kWh. La future Mégane électrique sera dotée de la batterie 60 kWh permettant une autonomie de 450 km en cycle WLTP. Dans son communiqué de presse, Renault explique que les batteries sont « structurelles », c’est-à-dire intégrées au plancher de la caisse. Il n’est pas encore expliqué comment les batteries seront intégrées dans le processus de fabrication de la caisse, sachant qu’aujourd’hui les cellules sont assemblées en modules, elles-mêmes réunies dans un « pack » de batteries. Ce pack étant par la suite monté (boulonné) sous le plancher de la caisse déjà intégralement construit. Egalement, Nissan pour sa future Ariya (SUV segment C), qui utilise aussi la plateforme CMF-EV, explique pour sa part, que le pack de batterie intégrera directement une traverse (ou cross-member en anglais) pour augmenter la rigidité de la caisse. A voir donc si les deux plateformes différent dans leur conception.
   
 

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Le groupe Stellantis pourrait représenter 40% des ventes de VUL en Europe,
La Commission Européenne a indiqué récemment qu’elle analyserait une possible position hégémonique du futur groupe Stellantis (issu de la fusion de PSA et de FCA) dans le domaine du véhicule utilitaire léger en Europe. Le feu vert à cette fusion devrait être semble-t-il donné d’ici la fin de l’année.
Inovev a analysé les chiffres de production et de ventes en Europe des différents constructeurs de véhicules utilitaires légers, comme Renault, Ford, Volkswagen, Daimler, PSA et FCA.
Il s’avère que la part de PSA et de FCA sur le marché européen des véhicules utilitaires légers atteint 41% en 2019 (dont 31% pour PSA et 10% pour FCA), devançant ainsi les groupes Renault-Nissan (22%), Ford (16%), Volkswagen (8%) et Daimler (7%). En terme de production, les écarts observés entre les différents constructeurs sont les mêmes.
Avec la création du futur groupe Stellantis sur le marché du VUL, les parts de PSA et FCA n’atteindrait pas les 50% du marché européen. Elle ne représente même pas le double de la part du second constructeur sur ce marché du VUL (Renault-Nissan est en effet à 22%).
Avec la disparition annoncée du Fiorino (VUL compact), le développement de Toyota sur ce marché du VUL et le projet de Stellantis de réunir les Fiat Doblo, Opel Combo, Citroën Berlingo, Peugeot Partner, Toyota ProAce City sous une même carrosserie, il est probable que la part de PSA+FCA va se réduire au cours des trois prochaines années et se stabiliser probablement autour de 40% du marché européen des VUL.
   
 

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