BMW a déjà transféré une partie de la production des Mini vers les Pays-Bas,
Le groupe BMW a menacé de transférer l’intégralité de la production de la Mini de l’usine britannique de Cowley (Oxford) vers l’usine néerlandaise de Born si les négociations entre l’Europe et la Grande-Bretagne concernant le Brexit n’aboutissaient pas à un accord.
Inovev a observé que le constructeur allemand a de fait déjà transféré une partie des Mini de Cowley vers Born depuis déjà un certain temps. En effet, dès 2014, au moment du lancement de la troisième génération de la Mini (les deux premières générations dataient de 2001 et 2006), une partie de sa production fut transférée vers l’usine de Born  : 17,5% du volume des Mini hors Mini Countryman. Ce pourcentage s’éleva à 29% en 2015, 30% en 2017 et 33% en 2018.
Le tiers des Mini est donc aujourd’hui fabriqué sur le site Nedcar de Born, en plus des Countryman qui y sont produites en intégralité. En fait, le site de Born a produit un volume de 172 307 Mini et Mini Countryman en 2018, alors que le site de Cowley (site historique de l’ancienne marque Morris) en a produit 189 676 unités.
Si BMW décidait de fermer l’usine de Cowley suite à un Brexit sans accord, il serait probablement difficile de transférer près de 190 000 Mini vers Born, car l’usine néerlandaise devrait alors produire plus de 350 000 voitures par an, ce qui est impossible. Le scénario le plus probable reste donc un transfert vers l’usine que BMW est en train de construire à Debrecen en Hongrie.
   
 

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Le marché européen des VUL a augmenté de 3,9% sur les 6 premiers mois 2019,
Après avoir augmenté de 4,0% en 2017 et 3,1% en 2018, le marché européen des VUL (29 pays) a repris sa croissance sur le premier semestre de 2019, avec une hausse de 3,9%, et un volume de 1,14 million d’unités.
On pourrait donc terminer l’année avec un volume légèrement supérieur à 2,2 millions d’unités, ce qui représenterait une progression de 3,5% par rapport à 2018. Ce volume serait toutefois inférieur à celui de 2007, qui atteignait 2,3 millions d’unités, record jamais égalé.
A noter que la progression observée sur le marché européen des VUL est déconnectée de l’évolution observée sur le marché européen des VP, en baisse de 3,1% sur le premier semestre 2019.
Les pays qui immatriculent le plus de VUL restent la France (grâce à la forte proportion de VP transformées en véhicules de société), devant le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Ces cinq pays représentent 69% des ventes de VUL dans l’ensemble de l’Europe au cours du premier semestre de 2019, contre 70% au premier semestre de 2018.
Les pays qui ont connu les plus fortes croissances de leurs ventes de VUL sont la Lituanie (+39,5%), la Hongrie (+21,4%), la Slovénie (+16,7%), la Lettonie (+12,1%) et l’Allemagne (+11,7%). En règle générale, la croissance dans les pays de l’Est européen a été supérieure à celle observée dans les pays de l’Ouest européen, puisque la progression dans cette région atteint 7,2%  alors que celle de l’Europe de l’Ouest ne dépasse pas 3,6%.
   
 

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Pourquoi Mercedes a transféré la production de la Classe B à Rastatt ?,
Le monospace compact  Mercedes Classe B a commencé à être produit sur le site allemand de Rastatt au lancement de la première génération en 2005. Sa production fut transférée en 2014 vers la nouvelle usine hongroise de Kecskemét que Mercedes venait de construire, alors que la seconde génération de la Classe B avait été lancée trois ans plus tôt, en 2011.
La troisième génération de la Classe B lancée fin 2018, pour une commercialisation qui a débuté durant les premières semaines de 2019, est transférée de nouveau du site de Kecskemét vers le site allemand de Rastatt.
Si bien qu’aujourd’hui le site de Rastatt produit à la fois les Classe A (bicorps), Classe B et GLA et le site de Kecskemét les Classe A (bicorps et tricorps) et les CLA (berline et break). Le constructeur compte fabriquer 300 000 voitures à Rastatt et 200 000 voitures à Kecskemét chaque année.
Il devrait se produire autant de Mercedes Classe B à Rastatt que de Mercedes Classe A à Kecskemét.
Pour le constructeur, il s’est agi de rechercher une meilleure gestion des variations de production pour l’ensemble de la gamme compacte de Mercedes, c’est-à-dire l’ensemble des Classe A, Classe B, CLA et GLA.
Ainsi, une hausse de la production de la GLA sur le site de Rastatt qui pourrait se produire suite à une forte demande, permettrait de basculer une partie de la production de la Classe A produite à Rastatt vers le site de Kecskemét, ce qui était plus difficile avec la situation précédente.
   
 

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Inovev prévoit 75 000 unités par an du nouveau Audi Q3 Sportback,
Audi (division premium du groupe Volkswagen) a dévoilé la version coupé du SUV Q3. Ce nouveau SUV de segment C à la ligne fuyante aurait pu s’appeler Q4 (comme le Q8 qui est une version coupé du Q7), mais le constructeur a préféré l’appeler Q3 Sportback. Ce qui permet de supposer qu’il y aura de nouvelles versions Sportback dérivées des SUV Q1 et Q5, et pourquoi pas Q7. Cette appellation laisse également la place à un futur Q4 qui ne sera pas un coupé Q3, mais un tout nouveau SUV de dimensions proches d’un Q3.
Le nouveau Audi Q3 Sportback est présenté par le constructeur comme un rival des BMW X2 et Mercedes GLA, alors que le Q3 standard est plutôt considéré comme un rival des BMW X1 et Mercedes GLB. Il reprend les motorisations les plus puissantes du Q3.
Alors que l’Audi Q3 a réalisé près de 170 000 ventes dans le monde en 2018, et qu’Inovev prévoit 150 000 ventes rien qu’en Europe au cours des trois prochaines années, le Q3 Sportback, plus cher, ne dépassera probablement pas les 75 000 unités annuelles en Europe.
Pour la Chine, le succès de ce véhicule n’est pas acquis, car d’une part la concurrence des SUV est beaucoup plus fournie qu’en Europe, et d’autre part personne ne sait quand le marché chinois va rebondir (il est en baisse de 14% sur le premier semestre 2019) et de quelle ampleur sera cette relance.
Le Q3 Sportback sera produit initialement sur le site hongrois de Gyor, aux côtés du Q3 standard. Inovev table sur 75 000 ventes annuelles du Q3 Sportback.
   
 

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L’usine coréenne de Renault produit plus de Nissan que de Samsung,
La compagnie coréenne Samsung décida dans les années 90 de se diversifier dans l’automobile. C’est ainsi qu’elle passa un accord en 1994 avec le japonais Nissan (à l’époque encore indépendant) pour fabriquer sur le site de Busan des voitures Nissan sous licence.
La production de voitures démarra sur ce site en 1998, quelques mois avant la crise financière qui allait impacter toute l’Asie du Sud-Est. Cette crise affecta gravement le constructeur Samsung qui fut mis en faillite et fut racheté par le français Renault en 2000. Celui-ci venait de racheter Nissan l’année précédente. Or les Samsung étaient des Nissan rebadgées, ce qui rendait logique l’acquisition de Nissan et Samsung par le même constructeur.
Malheureusement, les Samsung (SM3, SM5, SM7) n’eurent pas le succès escompté et la production de l’usine de Busan (dont les capacités étaient de 300 000 véhicules par an) tomba rapidement de 275 000 unités en 2010 à 130 000 unités en 2013. 
Pour sauver l’usine, le groupe Renault-Nissan décida de produire des Nissan Rogue sur le site de Busan. La production de ce modèle, exporté principalement vers l’Amérique du Nord, commença en 2014 et devint rapidement le modèle le plus produit à Busan, jusqu’à représenter 57% de la production de l’usine en 2015, 56% en 2016 et 50% en 2018.
Depuis 2015, l’usine de Busan produit plus de Nissan que de Samsung. Quant à la production de modèles rebadgés Renault (Koléos), elle demeure marginale (moins de 10% de la production de l’usine). Le renouvellement des modèles Samsung (SM6, QM6) n’a pas permis de relancer les ventes de cette marque. Du coup, l’avenir de cette marque reste très incertain.
   
 

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