Le marché indien en baisse de 8,8% sur le premier semestre 2019,
Le marché automobile indien est l’un des plus prometteurs, en terme de ventes, puisque le taux de motorisation de l’Inde est encore très faible comparé à la population, l’une des plus denses du monde. De 3,2 millions d’unités en 2014, le marché indien était passé à 4,4 millions en 2018. Malheureusement, le marché indien a basculé dans le rouge à partir de novembre 2018 et la baisse s’est accentuée à partir d’avril 2019. Sur le premier semestre 2019, la baisse du marché indien atteint 8,8%.
A ce rythme, le marché indien pourrait tomber à 4 millions d’unités (VP+VU) en 2019. Cette baisse s’inscrit dans un contexte de baisse générale des immatriculations au niveau mondial (-7,1% sur le premier semestre 2019), mais on constate que le marché indien recule davantage que le marché mondial sur la période étudiée.
Parmi les constructeurs les plus touchés, on compte le leader Suzuki qui perd 100 000 ventes sur les six premiers mois de 2019, passant de 900 000 à 800 000 unités sur cette période. Sa part de marché reste très importante, mais elle passe de 40% en 2018 à 39% en 2019. Ses concurrents Tata Motors (15%) et Hyundai-Kia (12%) conservent leur part de marché. Mahindra gagne pratiquement un point de part de marché (12%). Les autres constructeurs sont très loin derrière et restent stables.
A noter que l’Inde est l’un des grands marchés qui achète le moins de SUV, puisque ces modèles ne représentent que 19% du marché indien, deux fois moins que le pourcentage observé sur les autres grands marchés. La berline, et même la petite berline (segments A et B), représente 75% des immatriculations, ce qui est atypique au sein du marché mondial.
   
 

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Les constructeurs de moins en moins présents dans les Salons européens,
Inovev a répertorié parmi les 35 grandes marques automobiles européennes, la présence de ces dernières lors des 3 grands salon Européens : Paris 2018, Genève 2019 et Francfort 2019. Rappelons que le Salon de Genève a lieu chaque année, alors que ceux de Paris et Francfort ont lieu une année sur deux, en alternance.
Le Salon de Genève 2019 reste celui qui reçoit le plus de constructeurs, puisqu’il a reçu 31 marques sur les 35, alors que Paris 2018 n’en recevait que 22 et Francfort 2019 n’en recevra que 16.
Les marques présentes sur les trois Salons sont Audi, BMW, Honda, Mercedes, Porsche, Seat, Skoda, Smart, c’est-à-dire principalement les marques allemandes Premium. La seule marque absente sur les trois Salons est Volvo (Groupe Geely). Les autres marques ont été ou sont présentes sur un ou deux Salons, soit principalement les constructeurs français, italiens, britanniques , coréens et japonais. A noter que la marque Volkswagen n’était pas présente au Salon de Paris en septembre 2018.
Les marques japonaises sont les plus présentes au Salon de Genève (9 marques) mais très peu présentes en Allemagne (3 marques). Les marques allemandes sont tout aussi présentes à Francfort qu’à Genève (7 marques), alors que les marques françaises privilégient le salon de Paris et de Genève mais ne sont pas présentes à Francfort.
La tendance est donc une prédominance du salon de Genève, qui pourrait à terme devenir le salon de référence en Europe, tandis que les salons de Francfort et Paris pourraient devenir des salons pour les marques nationales, du moins si leurs formats restaient inchangés. Mais cette analyse est déjà partagée par l’industrie automobile, et pour faire face à ces changements, un nouveau modèle de salon est attendu pour les prochaines éditions des salons automobiles, qui intégrera notamment plus en avant les nouveaux acteurs de la mobilité. 
   
 

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Le marché mondial en baisse de 7,1% au premier semestre 2019,

La baisse des immatriculations des véhicules au premier semestre 2019 a atteint 7,1% au niveau mondial, par rapport au premier semestre 2018, un niveau que l’on n’avait plus atteint depuis la crise financière de 2008-2009. Le recul des ventes de voitures particulières a même atteint 9% alors que dans le même temps les ventes de véhicules utilitaires sont restées stables.

La Chine est le marché qui tire la croissance mondiale vers le bas avec un volume en baisse de 14% sur les ventes de voitures particulières. On note aussi une baisse de 3,1% en Europe et de 2,4% aux Etats-Unis. Ces trois marchés représentent près des trois-quarts des immatriculations mondiales.

Plusieurs constructeurs ont livré leurs chiffres de ventes réalisés sur le premier semestre 2019:

• Le groupe PSA annonce une baisse de 12,8% de ses ventes sur cette période, qu’il attribue principalement à l’arrêt de ses livraisons en Iran et à ses difficultés en Chine (-59,5%).

• Le groupe Renault annonce une baisse de 6,7% de ses ventes, due essentiellement à la Chine (-23,7%), à l’Argentine (-47,7%), à l’Inde (-13,8%) et à la Turquie (-46,3%).

• Le groupe Volkswagen annonce une baisse de 2,8% de ses ventes, imputable principalement à la Chine, où il enregistre une baisse de 3,9% de ses ventes.

• Parmi les Premium, Mercedes annonce une baisse de 4,7% de ses ventes, Audi une baisse de 4,5% de ses ventes, Jaguar Land Rover une baisse de 9,6% de ses ventes, alors que BMW annonce une hausse de 1,6% et Volvo une hausse de 7,3%.

   
 

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Volkswagen choisit la Turquie pour sa future usine européenne,
Le groupe Volkswagen est l’un des rares constructeurs  à construire une nouvelle usine d’assemblage en Europe (avec BMW en Hongrie et Jaguar Land Rover en Slovaquie), alors que le marché européen est aujourd’hui en baisse et que les perspectives à court et moyen terme sont peu réjouissantes.
En effet, le premier constructeur allemand a lancé en peu de temps de nombreux SUV sous les marques Volkswagen, Audi, Seat et Skoda, et ces modèles, loin de cannibaliser les gammes de voitures particulières du groupe, ont plutôt mordu sur la concurrence, ce qui a nécessité la construction d’une nouvelle usine.
Initialement, le groupe VW avait hésité entre la Roumanie et la Bulgarie, puis la Serbie avait été évoquée, mais le choix s’est porté finalement sur la Turquie.
La Turquie est déjà bien représentée en terme de production automobile, puisque y sont implantés les groupes FCA, Renault, Ford, Toyota, Hyundai-Kia et Honda (ce dernier va d’ailleurs quitter la Turquie en 2021). Volkswagen y était absent jusqu’à maintenant.
Le site du constructeur allemand qui sera construit près d’Izmir démarrera vers 2022/2023 avec une capacité de production de 350 000 véhicules par an, ce qui représentera alors l’une des plus grandes usines implantées en Turquie.
Les modèles fabriqués initialement sur ce site seront les Skoda Karoqet Seat Ateca, mais d’autres modèles s’y ajouteront par la suite, peut-être les VW T-Cross et Skoda Kamiq.
   
 

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Inovev prévoit 150 000 unités par an du nouveau Ford Puma,
Même s’il a décidé de réduire la voilure en Europe, le groupe Ford entend se recentrer sur les véhicules à fort potentiel de ventes et à forte rentabilité, comme les SUV. C’est la raison pour laquelle, quelques mois seulement après la présentation du Kuga (SUV de segment C), Ford dévoile le Puma (SUV de segment B) qui condamne à brève échéance l’Ecosport (dont le lancement remonte à 2012). Disponible à la vente à partir de septembre 2019, le Puma (qui reprend le nom d’un ancien coupé Ford de segment B) partage sa plateforme avec la berline Fiesta  (segment B), comme le Kuga partage sa plateforme avec la berline Focus (segment C).
Le démarrage du Puma précédera de quelques mois l’arrêt de la fabrication des Ford Mondeo, Galaxy et S-Max dont les faibles volumes de ventes n’imposent plus la poursuite de leur production. Il coïncidera également avec l’arrêt de la Ford Ka, et suivra de quelques mois l’arrêt de la fabrication des Ford C-Max et Grand C-Max.
A partir 2020, Ford produira en Europe les Ford Puma, Kuga, Fiesta et Focus pour les berlines, ainsi que les utilitaires Transit, Transit Custom et Transit Courrier continueront de leur côté d’être fabriqués et commercialisés en Europe.
Le Puma, d’une longueur de 4,19m (soit 11cm de plus que la Fiesta et 9cm de plus que l’Ecosport), concurrence les SUV de segment B, comme les Renault Captur, Peugeot 2008, Citroën C3 Aircross, Opel Crossland, Opel Mokka, Fiat 500X, VW T-Cross, VW T-Roc, Seat Aronaou Skoda Kamiq. Il est doté des moteurs les plus puissants de la Fiesta, soit le 3 cylindres essence 1.0 EcoBoost, développant 125ch ou 155ch, accompagné d’une hybridation légère (alterno-démarreur 48V). Un 4 cylindres diesel 1.5 de 120ch complètera la gamme en 2020. Pas de version électrique prévue. Le Puma sera fabriqué sur le site roumain de Craiova, aux côtés de l’Ecosport. Le Puma sera aussi produit ultérieurement au Brésil et en Inde. Inovev prévoit un volume de 150 000 unités par an en Europe. 
   
 

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