Inovev prévoit une production de 150 000 unités par an de la nouvelle Lexus ES,
Le groupe Toyota va remplacer la berline Lexus GS (segment E) par la Lexus ES, qui est déjà commercialisée sur le marché nord-américain depuis six générations. Cette septième génération sera donc vendue non seulement sur le marché nord-américain mais également sur les autres marchés mondiaux, comme le marché européen par exemple. La Lexus ES dérive traditionnellement de la Toyota Camry (segment E) qui a été renouvelée en début d’année et qui est également vendue principalement sur le marché nord-américain.

La nouvelle Lexus ES reprend donc dans ses grandes lignes la carrosserie de la récente Camry. Elle se substitue à la Lexus GS qui n’a jamais connu de véritable succès commercial depuis son lancement en 1993. Par rapport à la GS, la ES passe de la propulsion à la traction (héritage de la Camry) et partage sa plateforme modulaire TNGA avec les récentes Toyota Camry, Toyota Auris, Toyota CHR, Lexus UX et Lexus LS. La Lexus ES concurrence les Mercedes Classe E, BMW Série 5, Audi A6 et Volvo S90.

La Lexus ES est dotée d’un moteur hybride (essence 2,5 litres + moteur électrique) développant 218ch au total. Elle s’insère donc  dans la gamme Lexus entre la berline IS (segment D) et la berline LS (segment F). Elle sera produite, comme aujourd’hui, sur le site américain de Georgetown (Etat de Washington) et sur le site japonais de Tsutsumi.

Inovev prévoit une production de 150 000 unités par an, réparties entre sites américain et japonais.


18-13-2   
    
 

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L’Alfa-Roméo Mito ne sera pas remplacée,
Le groupe FCA a annoncé que l’Alfa-Roméo Mito (berline de segment B) ne sera pas remplacée. Le constructeur précise que les ventes de ce modèle n’ont pas correspondu à ses objectifs. En outre, selon lui,  ce modèle ne correspond plus au nouveau positionnement de la marque qui entend rivaliser avec BMW et Mercedes. Certes, ces deux constructeurs Premium allemands ne proposent pas de berline de segment B sous leur propre logo, mais Audi (autre constructeur Premium allemand) commercialise lui une berline de segment B sous son propre logo : l’Audi A1.

Alfa-Roméo concentrera donc ses efforts sur la Giulietta (berline de segment C), sur la Giulia (berline de segment D), sur le Stelvio (SUV de segment D) et sur les futurs SUV de segments C et E, ainsi que sur la berline Alfetta (berline de segment E).

L’Alfa-Roméo Mito devrait voir sa production s’arrêter au cours de l’été 2018, ce qui va encore réduire le taux d’utilisation très bas du site de Mirafiori qui fabriquait ce modèle.

Le groupe FCA a toutefois confirmé que le futur SUV de segment E commercialisé sous la marque Alfa-Roméo et basé sur le SUV Maserati Levante, sera fabriqué sur le site de Mirafiori (aux côtés de la Maserati Levante), ce qui évitera sa fermeture. Ce site ne produira donc plus que des SUV à partir de 2019. Quant à la Fiat Punto qui partage sa plateforme avec l’Alfa-Roméo Mito et dont la production se poursuit à faibles cadences à Melfi, elle ne devrait pas survivre longtemps à l’arrêt de la Mito.


18-12-10   
 

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SAIC commence la construction de son usine d’assemblage de Ningde,
Le groupe chinois SAIC, produit en JV des voitures des marques du groupe Volkswagen (Volkswagen, Skoda) et GM (Chevrolet, Buick, Cadillac, Baojun, Wuling) et qui produit et commercialise des voitures sous ses propres marques Roewe (ex-Rover) et MG.  SAIC a commencé la construction d’une nouvelle usine située à Ningde (province du Fujian – Sud-Est de la Chine).

Cette usine sera dédiée à la fabrication de voitures particulières électrifiées, essentiellement des voitures hybrides rechargeables et des voitures 100% électriques.Le site de Ningde d’une capacité de 150 000 voitures par an (qui pourrait être doublée par la suite) devrait être opérationnel courant 2019.

Il est intéressant de noter que, suite aux quotas imposés par le gouvernement chinois qui entreront en vigueur en 2019, certains constructeurs devront faire des efforts considérables pour écouler 10% de leurs véhicules en version électrifiée (comme Volkswagen ou GM) alors que d’autres atteignent voire dépassent déjà ces quotas. Ainsi, en 2017, BYD écoulait 26% de ses ventes en version électrifiée, BAIC 13%, Zotye 12% et JAC 12%. D’autres constructeurs s’approchent des quotas, comme SAIC (9%), Chery (5%) ou Geely (3%).BAIC et JAC améliorent encore leur taux d’électrification de leurs modèles au premier trimestre 2018, avec 14% et 21% respectivement. Les plus mal lotis sont Changan, Dongfeng, Great Wall, FAW et surtout les constructeurs étrangers comme PSA, Hyundai-Kia, Toyota, Honda, Nissan, Ford, Mazda et bien sûr Volkswagen et GM.



18-12-9   
 

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Le Top 15 des constructeurs chinois indépendants sur le marché chinois,
Les constructeurs chinois indépendants et les marques indépendantes appartenant aux constructeurs chinois qui sont en partenariat avec des constructeurs étrangers par l’intermédiaire de joint-ventures représentent 37% du marché automobile chinois des VP au premier trimestre 2018 (contre 36% en 2017).

Parmi les quinze premiers de ces constructeurs, Geely consolide sa place de leader, avec plus de 400 000 voitures particulières vendues en Chine sur cette période (+37,2%), ce qui correspond à un rythme annuel de 1 600 000 unités sur l’ensemble de l’année, ce qu’aucun constructeur chinois indépendant n’avait jamais atteint jusqu’ici.

Changan, autrefois leader du marché chinois, se retrouve à la seconde place, avec 300 000 unités au premier trimestre 2018 (-19,9%), ce qui correspond à un rythme annuel de 1 200 000 unités.

Great Wall se situe à la troisième place (223 500 unités; -0,4%), devançant SAIC - avec ses marques Roewe et MG – (190 000 unités; +67,4%), Dongfeng (175 000 unités; -15,6%), BAIC (147 000 unités; -11,3%), GAC (145 000 unités; +21,7%), Chery (132 000 unités; +13,2%) et BYD (110 000 unités; +21,8%).

Seuls Geely et Changan peuvent prétendre à faire partie du Top 15 mondial en 2018 (dans le cas où les modèles produits en JV en Chine sont comptabilisés chez les constructeurs non-chinois). En 2017, Geely était le treizième constructeur mondial et Changan le quinzième.


18-12-8   
 

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Les pays de l’Est européen représentent 21% de la production de l’UE en 2017,
Les pays de l’Est européen continuent à voir leur influence augmenter au sein de l’Union européenne.

1. En terme d’immatriculations, ils représentent  8,2% de l’ensemble des immatriculations (VP+VUL) de l’Union européenne en 2017, contre 7% en 2015 et 6% en 2010. C’est le plus fort taux depuis l’entrée de ces pays dans l’Union européenne. Ils devraient probablement représenter 10% des immatriculations européennes à moyen terme, leur taux de motorisation étant encore inférieur à celui des pays de l’Ouest européen.
2. En terme de production, ces pays représentent 21% de l’ensemble de la production (VP+VUL) de l’Union européenne en 2017, contre 20% en 2015, 19% en 2010 et 10% en 2005. C’est le plus fort taux depuis l’entrée de ces pays dans l’Union européenne. Ce taux est beaucoup plus élevé que celui relatif aux immatriculations, car les pays de l’Est européen exportent beaucoup plus de véhicules qu’ils n’en importent.

Les pays de l’Ouest européen ont en effet beaucoup délocalisé vers les pays de l’Est européen depuis une quinzaine d’années. Citons les Renault Clio, Renault Twingo, Peugeot 208 ou Citroën C3. Se sont rajoutés des constructeurs qui n’étaient pas présents en Europe, comme Hyundai et Kia. Enfin, une gamme de nouveaux modèles s’est développée dans cette région : les Dacia, les SUV Skoda, les Toyota-PSA et les VW-Seat-Skoda de segment A, le Ford Ecosport et la Smart Forfour notamment.


18-12-7   
 

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