Inovev table sur une production de 50 000 unités par an de la nouvelle Volvo S60,
Volvo (filiale du groupe Geely) a dévoilé la nouvelle génération de la berline S60 (segment D), quelques mois après avoir dévoilé le nouveau break V60. Contrairement au break V60 qui est fabriqué sur le site de Gand en Belgique, aux côtés des V40 et XC40, la berline S60, beaucoup moins demandée sur le marché européen que le break V60, sera fabriqué sur le nouveau site Volvo de Charleston aux Etats-Unis (Caroline du Sud), pays qui sera son premier marché.

Le constructeur suédois profite du fait que les Européens préfèrent acheter les breaks Volvo et que les Américains préfèrent acheter les berlines Volvo pour répartir la production des S60 et V60 selon les goûts de la clientèle. A noter que pour les Volvo du segment E, la production est également séparée entre berlines et breaks, puisque la berline S90 est produite en Chine et le break V90 en Suède.

Les motorisations de la S60 sont les suivantes : pas de diesel mais des moteurs essence, tels que les T5 (250ch) et T6 (310ch), ainsi que des hybrides rechargeables T6 TwinEngine (340ch) et T8 TwinEngine (390ch) tous dérivés du 2.0 essence.

Les concurrentes de la Volvo S60 sont principalement les Mercedes Classe C, BMW Série 3, Audi A4, Jaguar XE, Lexus IS et Alfa Giulia. Inovev table sur une production de 50 000 unités par an sur le site de Charleston, dont 35 000 à destination de l’Amérique du Nord et 15 000 à destination de l’Europe. La S60 sera produite en Chine pour la demande locale.


18-17-10   
    
 

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Opel produit moins que Porsche en Allemagne en 2018,
Pour la première fois de son histoire, Opel produit moins que Porsche sur le territoire allemand en 2018. D’après les chiffres calculés par Inovev pour les cinq premiers mois de l’année, Opel a produit 106 000 voitures sur cette période alors que Porsche en a produit 111 000. Sur l’ensemble de l’année, Opel produira 250 000 voitures alors que Porsche en produira plus de 260 000.

En l’an 2000, Opel était un gros producteur en Allemagne, puisque la marque qui était encore à l’époque la filiale de GM y fabriquait 650 000 voitures alors que Porsche n’en fabriquait que 32 000.

La chute de la production d’Opel en Allemagne traduit la perte d’influence de la marque sur le continent européen (sa part de marché est tombée de 10,5% en 2000 à 5,7% en 2018) et également le résultat de ses délocalisations  successives (vers l’Espagne et la Pologne notamment) qui ont in fine provoqué la fermeture de l’usine allemande de Bochum en 2014.

De son côté, Porsche, racheté par le groupe Volkswagen, poursuivait un élargissement de sa gamme, concrétisé par le lancement de deux SUV (Cayenne et Macan) et d’une berline (Panamera), tout en évitant les délocalisations vers des pays à faible coût de main d’œuvre. La fabrication des Boxster et Cayman fut même relocalisée en Allemagne en 2011 (elle était auparavant effectuée en Finlande, chez Valmet). Le transfert de l’Opel Grandland de Sochaux vers Eisenach en 2019 pourrait toutefois aider la marque Opel à produire un peu plus que Porsche l’an prochain.


18-17-7   
    
 

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Le marché européen 2017 par segment et par carrosserie (2),
Le segment A représente 8% du marché européen des voitures particulières, contre 11% en 2010 et même 12,5% en 2009, années des primes à la casse qui ont bénéficié essentiellement aux petites voitures. Mais en 2005, il était à 6,5%.
La répartition par carrosserie dans ce segment montre que les berlines représentent la quasi-totalité des ventes du segment A , puisque les SUV et MPV (monospaces) sont pratiquement inexistants. Les berlines de segment A  ont donc connu un pic en 2009 qui est rapidement retombé. Leurs ventes sont passées de 1,75 million en 2009 à 1,2 million en 2011 et 2017.

Le segment B représente actuellement 32% du marché européen des voitures particulières, contre 28% en 2005. Ce segment est en hausse constante depuis une quinzaine d’années. La répartition par carrosserie dans ce segment montre que cette hausse est due à une croissance des ventes de SUV qui a largement compensé la baisse des ventes de berlines. Les ventes de berlines de segment B sont passées de 3,5 millions d’unités en 2000 à 3,2 millions d’unités en 2017 (-0,3 million), alors que les ventes de SUV de segment B sont passées de 0 à 1,3 million d’unités en 2017 (+1,3 million). Les monospaces de segment B ont vu leur influence décliner entre 2005 et 2017, leurs ventes passant de 0,5 million d’unités en 2005 à 0,25 million d’unités en 2017.


18-17-4   
    
 

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Inovev table sur une production de 30 000 unités par an des futurs Série 8 de BMW,
BMW a dévoilé le nouveau coupé Série 8 qui remplace le coupé Série 6, cette Série 6 étant désormais dédiée à la version 5 portes GT de la Série 5. Un cabriolet Série 8 devrait être dévoilé au cours des prochains mois pour remplacer le cabriolet Série 6 actuel. Il est probable qu’une version Gran Coupé (berline 4 portes) complète la gamme de la Série 8 l’an prochain.

Ce grand coupé deux portes (4,84 m de long, 1,90 m de large, 1,34 m de haut) reprend le nom de la première Série 8 qui fut produite de 1989 à 1999 à 33 000 unités au total (3 000 par an en moyenne).

Proposée en versions 840d (moteur essence six cylindres 3.0 de 320ch) et M850i (nouveau V8 4.4 biturbo de 530ch), avec une boîte de vitesses automatique Steptronic à huit rapports et une transmission intégrale xDrive, la nouvelle BMW Série 8 sera commercialisée en Europe à partir du mois de novembre 2018.

Ce nouveau modèle, ainsi que ses futures déclinaisons cabriolet et Gran Coupé, sera fabriqué sur le site allemand de Dingolfing, dédié aux modèles de haut de gamme de BMW (Série 5, Série 6, Série 7, Série 8).

Inovev table sur une production de 30 000 unités par an (incluant les futures versions cabriolet et Gran Coupé), alors que la Série 6 n’avait jamais dépassé les 26 000 unités. La concurrente principale du coupé BMW Série 8 est le coupé Mercedes Classe S coupé.


18-17-8   
    
 

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Le marché européen 2017 par segment et par carrosserie (3),
Le segment C représente actuellement 38,5% du marché européen des voitures particulières, contre 38,5% en 2005. Ce segment est stable. La répartition par carrosserie dans ce segment montre que les berlines perdent de l’influence, puisque leur volume de ventes est passé de 3,6 millions d’unités en 2000 à 2,6 millions d’unités en 2017 (-1 million). Les SUV  de ce segment progressent fortement, passant de 0,1 million d’unités en 2000 à 2,1 millions d’unités en 2017 (+2 millions). Les monospaces de segment C ont beaucoup perdu d’influence depuis une dizaine d’années, passant de 1,5 million d’unités en 2007 à 0,75 million en 2017, ce qui représente une chute de 50%.

Le segment D représente actuellement 14% du marché européen des voitures particulières, contre 17,5% en 2005. Ce segment est en baisse constante depuis une quinzaine d’années. La répartition par carrosserie dans ce segment montre que cette baisse est due à la chute des ventes des berlines (principalement généralistes). Leurs ventes sont passées de 2,5 millions d’unités en 2000 à 1,25 million d’unités en 2017, ce qui représente une chute de 50%. Les SUV de ce segment progressent et représente 0,75 million de ventes en 2017 contre 0 en 2000. Les monospaces de segment D ont totalement disparu.


18-17-5   
    
 

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