Jeep remplacera la Renegade en 2027
La Jeep Renegade de segment B a été lancée en 2014 et son cycle de vie arrive à échéance en 2026, après une carrière commerciale exceptionnellement longue qui aura duré douze ans. Sa remplaçante sera présentée en 2026 et commercialisée à partir du début de l’année 2027. La Jeep Renegade lors de son lancement fut le plus petit des modèles de la marque Jeep (ce n’est plus le cas depuis 2023, car l’Avenger est encore plus courte : 4,08 m contre 4,24 m).
 
La Renegade avait été conçue à l’époque où Fiat avait pris le contrôle du groupe Chrysler propriétaire de la marque Jeep, créant ainsi le groupe FCA. Sa mission était de plaire aussi bien au public américain et européen, et donc sa commercialisation était prévue pour les marchés des deux côtés de l’Atlantique. Mais sa fabrication avait été prévue chez Fiat sur le site de Melfi (Italie) qui allait devoir produire le modèle pour le marché américain et le marché européen. La Jeep Renegade reçut un bon accueil des deux côtés de l’Atlantique puisque le modèle atteignit jusqu’à 200 000 unités vendues par an dont 100 000 en Europe et 100 000 aux Etats-Unis.
 
Mais sans doute en raison d’une concurrence accrue dans la catégorie des SUV de petit format  et d’un remplacement tardif, les ventes du Jeep Renegade ont chuté à partir de 2019, passant de 200 000 unités en 2018 à 125 000 en 2020 et 85 000 en 2023. La baisse des ventes a eu lieu aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord.
 
Sa remplaçante (électrique et thermique) dont le démarrage en production est prévu pour 2026 utilisera cette fois la plateforme Smart Car des Citroën C3, Fiat Grande Panda et Opel Frontera (alors que la Renegade actuelle utilise une ancienne plateforme Fiat). Du coup, le nouveau modèle pourrait coûter moins cher à produire que la Jeep Avenger basée sur une plateforme plus chère (CMP1), que ce soit en motorisation thermique ou 100% électrique).
Inovev prévoit 150 000 unités par an de la nouvelle Fiat Grande Panda
Le groupe Stellantis a présenté la nouvelle Fiat Panda rebaptisée Grande Panda, en raison de ses dimensions revues à la hausse (elle passe de 3,65 m à 3,99 m), abandonnant ainsi le segment A au profit du segment B comme la Citroën C3 dont elle reprend la plateforme Smart Car qu’utilisent également les récentes Citroën C3 Aircross et Opel Frontera. Cette plateforme a été développée rappelons-le pour les modèles à bas prix du groupe Stellantis, pour concurrencer les modèles Dacia du groupe Renault.
 
La nouvelle Fiat Grande Panda (qui coexistera avec l’ancienne Panda) sera produite en Serbie sur le site de Kragujevac (un ancien site Zastava repris par Fiat en 2012) et non pas en Italie comme l’ancienne Panda.
 
Le nouveau modèle se différencie visuellement davantage de la récente Citroën C3 qu’on aurait pu le penser. Il reprend en effet certains thèmes esthétiques de la première Fiat Panda sortie en 1980. Légèrement plus courte que la Citroën C3 (3,99 m contre 4,01 m), elle en reprend les moteurs, à savoir un bloc essence mild-hybride 48V de 100 ch (73,5 kW) et un moteur 100% électrique de 113 ch (83 kW) associé à une batterie de 44 kWh. L’autonomie de la version 100% électrique sera du même ordre que celle des Citroën C3 et Citroën C3 Aircross dotées du même moteur et de la même batterie LFP soit 320 km selon le cycle WLTP.
 
Inovev table sur 150 000 unités par an de la nouvelle Fiat Grande Panda dont 40% de versions électrique en 2030.
La production automobile belge a diminué des deux tiers depuis 2005
Contrairement à la production automobile qui a fortement progressé en Tchéquie et en Slovaquie entre 2005 et 2023, grâce aux délocalisations en provenance de France et d’Allemagne et également à l’implantation des constructeurs japonais (Toyota) et coréens (Hyundai, Kia), la production automobile belge n’a cessé de décliner depuis 2005. Celle-ci a diminué des deux tiers depuis 2005 ! Les raisons de ce déclin continu – qui semble toutefois s’être interrompu depuis 2019 – tiennent au fait de la cherté de la main d’œuvre belge dans les usines automobiles.
 
Plusieurs constructeurs importants ont quitté le pays depuis 1998, comme Renault, Opel et Ford qui y disposaient de vastes usines. Même Volkswagen a quitté la Belgique, laissant sa filiale de luxe Audi occuper le terrain (mais pour combien de temps?).
 
Seul Volvo est resté en Belgique et il n’est pas question que ce constructeur – passé sous le contrôle du chinois Geely en 2010 – quitte le pays, d’après nos informations. Au contraire, la récente Volvo EX30 produite aujourd’hui en Chine sera fabriquée en Belgique à partir de l’an prochain.
 
Le départ de Renault, Opel, Ford et Volkswagen ont néanmoins laissé des traces dans l’effondrement de la production belge ces vingt-cinq dernières années puisque le volume de production du pays qui était de 900 000 unités en 2005 est tombé progressivement à 500 000 en 2010, puis à 400 000 en 2016 et 250 000 en 2019. En 2023, la production belge est remontée à 270 000 unités mais ce chiffre reste très inférieur à ceux enregistrés avant 2018. Et il n’y a aucun facteur permettant de prévoir une remontée spectaculaire de la production belge au cours des prochaines années.
La Fiat 500 à moteur thermique va s’effacer provisoirement
La nouvelle génération de la Fiat 500 est née en 2007, exactement cinquante ans après la première génération née en 1957. Ce modèle à moteur thermique produit à Tichy en Pologne a atteint 200 000 exemplaires fabriqués dès 2008, mais les années suivantes ont été moins bonnes, avec des quantités comprises entre 150 000 et 190 000 unités par an jusqu’en 2019. L’année 2020 est marquée par le lancement de la version 100% électrique, légèrement différente en terme de design extérieur, qui elle est fabriquée dans l’usine Fiat de Mirafiori (Italie).
 
Le développement des ventes de la version 100% électrique (jusqu’à 73 000 unités fabriquées en 2023) a eu pour conséquence naturelle un déclin des ventes de la Fiat 500 à moteur thermique, dont les ventes sont passées de 167 000 unités en 2019 à 129 000 en 2020 et 119 000 en 2023. Le cumul des deux versions reste toutefois correct, avec 192 000 unités en 2023, soit presqu’autant que le pic de production atteint en 2008.
 
Malgré ce score correct, le groupe Stellantis propriétaire de la marque Fiat depuis 2021 a décidé de mettre fin au cours des prochaines semaines à la carrière de la Fiat 500 thermique actuelle, produite en Pologne.
 
Restera la version 100% électrique produite à Mirafiori (batterie NMC) qui aurait dû remplacer la Fiat 500 thermique mais qui a échoué dans cette mission, sans doute en raison d’un prix trop élevé. Les ventes de BEV ne progressant pas comme prévu, le groupe Stellantis a programmé le lancement prochain d’une Fiat 500 thermique basée sur la version électrique et fabriquée à Mirafiori.
La production automobile slovaque a été multipliée par 5 depuis 2005
La production automobile slovaque s’est développée encore plus fortement que la production tchèque, d’autant plus que la Slovaquie était un pays sans aucune usine d’assemblage automobile pendant des décennies. De 200 000 véhicules produits en 2005, la Slovaquie en a fabriqué 500 000 en 2010, 800 000 en 2015 et 940 000 en 2023, ce qui signifie que le volume de production du pays a été multiplié par 5 en dix-huit ans. La Slovaquie est ainsi devenue le cinquième producteur européen de voitures particulières en 2023, derrière l’Allemagne, l’Espagne, la Tchéquie et la France, mais devant la Grande-Bretagne et l’Italie.
 
La Slovaquie a bénéficié tout d’abord du développement de l’usine Volkswagen de Bratislava, puis de l’implantation de l’usine PSA de Trnava en 2006 (conséquence de la décision de délocaliser de France les Peugeot 207 et 208), de l’implantation de l’usine Kia de Zilina en 2007 et enfin de l’implantation de l’usine Land-Rover de Nitra en 2019.
 
Lorsque l’on compare  la Slovaquie à la France et à la Tchéquie (les trois pays produisent à peu près autant de VP depuis 2020), on constate que la croissance continue de la production automobile slovaque a permis à celle-ci de rejoindre finalement la production automobile française de VP. La production automobile française, ayant en effet beaucoup délocalisé vers l’Europe du Sud et vers l’Europe de l’Est, n’a cessé de décliner depuis le début des années 2000. Les deux courbes se sont rejointes en 2020. Depuis cette date, la Slovaquie produit pratiquement autant de VP que la France.
 
En terme de production VP+VUL (voitures particulières + véhicules utilitaires légers), la France devance encore la Slovaquie car la France produit beaucoup de VUL alors que la Slovaquie pas du tout.
 
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