Inovev prévoit une production de 45 000 unités par an de la nouvelle Toyota Crown,

Toyota vient de renouveler totalement sa berline de segment E, la Crown, qui évolue de manière flagrante aussi bien au niveau esthétique qu’au niveau mécanique. En effet, la Crown qui était une berline classique ultra-conservatrice à trois volumes entre 1955 et 2017 et qui avait basculé dans le bicorps en 2017 enfonce le clou avec cette nouvelle génération lancée durant l’automne 2022.

La nouvelle version est présentée sous la forme d’une berline bicorps surélevée reprenant certains traits aux SUV, elle ressemble donc maintenant à une Peugeot 408, avec le même décroché au niveau de la vitre de custode.

Toutefois, trois autres carrosseries seront disponibles en 2023, dont une berline bicorps plus classique. Mais c’est la version présentée ici en photo qui est mise en avant et qui devrait être la plus vendue.

Contrairement aux versions précédentes, la nouvelle Crown reviendra sur le marché américain en 2023 en remplacement de la Toyota Avalon qui disparaît. La dernière Crown a été vendue aux USA en 1972.

Sur le marché japonais, la Crown représente le haut de gamme de Toyota, en dessous toutefois de la Century beaucoup moins diffusée et dotée d’un moteur V8. Au point de vue technique, la Crown évolue aussi. Elle est dotée désormais d’un moteur quatre cylindres de 2,4 litres turbocompressé Mild-Hybrid de 236 ch ou 340 ch au choix.

La  nouvelle génération de la Crown devra tenter de relancer la carrière d’un modèle qui a beaucoup décliné depuis une quinzaine d’années, passant de 90 000 ventes en 2005 à 50 000 en 2015 et 22 000 en 2021. Inovev prévoit 45 000 ventes par an de la nouvelle génération dont la moitié aux Etats-Unis.

22-20-10
 
   

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Les 15 premiers constructeurs dans le monde sur les cinq premiers mois de 2022,
Dans un marché mondial en baisse de 12% sur les 5 premiers mois de 2022 par rapport aux 5 premiers mois de 2021, le classement des 15 premiers constructeurs automobiles mondiaux a quelque peu changé.
Le groupe Toyota reste toutefois le premier constructeur automobile mondial, avec 4 175 037 véhicules produits sur la période, ce qui représente une légère baisse de 3,5% par rapport à la période précédente.
Le groupe Volkswagen reste le second constructeur mondial, avec 3 093 522 véhicules produits, ce qui représente une baisse de 16%, accusant notamment une perte de 250 000 ventes en Chine et éprouvant quelques difficultés à vendre ses ID3 et ID4.
Le groupe Stellantis (-5,3%) passe de la quatrième place à la troisième, profitant du recul de Renault-Nissan (-16,5%) victime de l’arrêt de sa production en Russie, conséquence directe de la guerre en Ukraine.
Le groupe Hyundai-Kia (-3,7%) résiste bien et passe de la cinquième place à la quatrième, à cause du recul de Renault-Nissan.
Le groupe Renault-Nissan (-16,5%) se retrouve donc en cinquième position pour les raisons évoquées plus haut.
Le groupe GM, sixième, est l’un des rares à progresser (+1,8%), mais c’est surtout grâce à sa croissance en Amérique du Sud, car les résultats en Chine et en Amérique du Nord sont en légère baisse. Heureusement que Wuling progresse bien.
Suivent Honda (-12,4%), Ford (-0,2%), Suzuki (+6,6%), BMW (-10,2%), Mercedes (-8,9%), Geely (-12,8%), Changan (+26,2%), Tata (+19,0%) et BYD qui réalise une percée spectaculaire (+158%). Tesla est juste derrière. 
 
   
 

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L’usine Volkswagen de Cassel à l’heure du véhicule électrique,
L’usine de Cassel (Land de Hesse, Allemagne) fabrique des moteurs thermiques pour Volkswagen depuis plusieurs décennies. En raison de la nouvelle orientation prise par les constructeurs suite aux différentes décisions de la gouvernance européenne pour réduire les émissions de CO2, cette usine a été transformée pour produire progressivement des moteurs électriques. C’est en 2015 que la transition a débuté sur le site avec la fabrication du moteur électrique des Volkswagen e-Up, Skoda Citigo et Seat Mii. Puis l’usine a monté progressivement en cadences, avec le lancement des Volkswagen ID3 et ID4 en 2020 puis des ID5 et ID Buzz en 2022.
De 105 000 unités en 2020, le volume de production de moteurs électriques est passé à 230 000 en 2021 et il atteindra probablement 250 000 unités en 2022, 350 000 en 2023, 450 000 en 2024 et 550 000 en 2025. A terme, l’usine de Cassel pourrait sortir 900 000 moteurs électriques par an principalement pour les BEV.
L’objectif du constructeur est de faire de Cassel l’une des deux usines du groupe dédiée à la fabrication de moteurs électriques d’ici à 2030-2035, Volkswagen prévoit aussi d’y fabriquer des composants pour la prochaine plateforme technologique SSP.
Une seconde usine, celle de Gyor (Hongrie), fabrique actuellement les moteurs électriques pour le haut de gamme du groupe, à savoir les Audi et les Porsche. Le volume de production de moteurs électriques dans cette usine est passé de 70 000 unités en 2020 à 130 000 en 2021 et atteindra probablement 150 000 unités en 2022. A terme, le volume de production de cette usine pourrait atteindre 300 000 unités par an.
 
   
 

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Les sites européens de production de moteurs électriques,
Les sites européens de production de moteurs fabriquent de plus en plus de moteurs électriques, conformément aux nouvelles réglementations concernant les émissions (voir article 1 sur l’Auto Analyse 2022-17).
Les constructeurs ont préféré conserver leurs sites principaux de moteurs thermiques pour les transformer progressivement en usines de production de moteurs électriques plutôt que d’ouvrir de nouvelles usines dédiées à ce type de fabrication. Dans ce contexte, certaines usines de production de moteurs thermiques pourraient toutefois fermer entre 2030 et 2035. Les usines de moteurs électriques demandent en effet moins de main d’œuvre et moins de composants.
Les usines qui devraient survivre à ce changement d’époque sont les suivantes :
• Cassel en Allemagne et Gyor en Hongrie pour le groupe Volkswagen, Cléon en France pour le groupe Renault-Nissan, Trémery en France pour le groupe Stellantis. Ces trois constructeurs disposent de la plus importante capacité de production de moteurs.
• Il faut ajouter Landshut en Allemagne pour le groupe BMW, Schweinfurt en Allemagne pour le groupe Mercedes, Wolverhampton en Grande-Bretagne pour le groupe Tata Motors (Jaguar Land Rover), Skövde en Suède pour le groupe Geely (Volvo), Berlin en Allemagne pour Tesla et Hildesheim en Allemagne pour Bosch (Fiat 500 électrique).
Ces dix usines seront les seules à produire des moteurs électriques en Europe. Elles disposeront en 2030 d’une capacité de production de 7 millions de moteurs par an dont la moitié pour Volkswagen, Renault-Nissan et Stellantis.
 
   
 

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Le marché des BEV en Europe sur les six premiers mois de 2022,
Le marché des voitures 100% électriques (BEV) en Europe (29 pays) a atteint 636 000 unités sur le premier semestre 2022 contre 475 000 sur le premier semestre 2021, ce qui représente une augmentation de 34% sur un an. La part de marché de ces voitures reste néanmoins encore faible, à 11,5% des immatriculations totales européennes, mais elle progresse par rapport à l’an dernier qui n’atteignait pas encore  les 10%. Il est à noter que cette part de marché est surtout notable dans les pays de l’Ouest de l’Europe, les pays de l’Est de l’Europe étant moins friands de ce type de véhicules.
Le premier fournisseur de ces voitures électriques en Europe est le groupe Volkswagen (avec ses différentes marques Volkswagen, Skoda, Audi, Porsche, Cupra) qui y a vendu 124 000 BEV sur le premier semestre de 2022 (contre 117 500 sur le premier semestre de 2021). Le groupe Stellantis (avec ses différentes marques Peugeot, Citroën, Opel, Fiat, DS) consolide sa seconde place, avec 114 000 unités (contre 74 000) et se rapproche du groupe Volkswagen. Le groupe Tesla est troisième, avec 83 000 unités (contre 66 000) et dispose depuis avril 2022 d’une usine en Allemagne pour fabriquer ses modèles à destination de l’Europe. Le groupe Hyundai-Kia est quatrième, avec 79 000 unités (contre 51 000), devançant Renault-Nissan, avec 70 000 unités (contre 66 000) qui n’a pas su profiter de son avance acquise entre 2012 et 2018. Suivent les constructeurs Premium BMW (52 000 unités) et Mercedes (43 000 unités), puis les Chinois Geely (26 000 unités) et MG (18 000 unités). Le premier Américain, Ford est dixième (12 000 unités) alors que GM est pratiquement inexistant. Tata Motors (Jaguar Land Rover) et Geely (Volvo) suivent à bonne distance.
 
   
 

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