Le top 25 des modèles les plus vendus en Chine sur les cinq premiers mois de 2022,
Le marché chinois des voitures particulières est en baisse de 3,5% sur les cinq premiers mois de 2022, par rapport à la même période de l’année précédente avec un volume de 8 126 145 unités contre 8 425 044 unités. Cette baisse est due à un mois d’avril catastrophique (-43%) en raison des conséquences d’une énième vague du Covid 19 qui a obligé les constructeurs à fermer une bonne partie des usines d’assemblage automobile du pays. Mais une croissance du marché a été constatée dès le mois de mai.
Dans ce contexte, le classement des 25 premières ventes a beaucoup changé par rapport à l’an dernier. La GM-Wuling Mini EV prend la tête du top 25 sur les cinq premiers mois de 2022, avec 168 000 ventes, ce qui augure d’un volume de 400 000 unités sur l’ensemble de l’année. La Volkswagen Lavida décroche par rapport à l’an dernier, avec 130 000 ventes, suivie par la Tesla Model Y (126 000 ventes) qui apparaît pour la première fois dans le classement. Le SUV Great Wall H6 est quatrième, avec 113 000 ventes, en net déclin par rapport à 2021.
Suivent deux berlines moyennes, la Nissan BluebirdSylphy (109 000 ventes) et la Toyota Camry (108 000 ventes) qui devancent le SUV BYD Song PHEV (104 000 ventes) qui apparaît pour la première fois dans le classement, mettant en grande difficulté les SUV Changan CS75 (96 000 ventes) et Honda CRV (93 000 ventes). La Tesla Model 3 est en dixième position, avec 90 000 ventes. Elle n’est pratiquement pas attaquée par la Model Y puisque la Model 3 ne perd que 5 000 ventes par rapport à l’an dernier.
On note par ailleurs la forte chute des Volkswagen Sagitar, Volkswagen Bora et Toyota Corolla.
 
   
 

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Volvo va construire une usine d’assemblage en Slovaquie,
Le constructeur suédois Volvo Cars (appartenant au groupe chinois Geely) a annoncé qu’il construirait à partir de 2023 une usine d’assemblage de voitures électriques en Slovaquie, sur le site de Kosice, à l’est du pays. L’usine devrait entrer en activité en 2026.
Il s’agira de la troisième usine européenne du constructeur, celui-ci disposant  déjà d’une usine en Suède (Göteborg) et d’une autre usine en Belgique (Gand) ouverte dans les années 60. L’usine de Kosice sera la troisième usine d’assemblage ouverte en Europe entre 2022 et 2026 par un constructeur automobile, après celles de Berlin en Allemagne (Tesla) et Debrecen en Hongrie (BMW). L’usine Tesla de Berlin a démarré il y a quelques semaines, tandis que l’usine BMW de Debrecen ouvrira en 2025. Il n’est pas surprenant que ces trois usines d’assemblage soient dédiées aux véhicules 100% électriques, étant donné l’arrêt probable des ventes des voitures à moteur thermique en 2035.
Volvo prévoit une capacité de 250 000 véhicules électriques par an dans sa future usine de Kosice. Le constructeur n’a pas précisé quel serait l’impact sur la production de ses deux autres usines européennes, qui sont d’ailleurs en cours de transformation pour ne fabriquer que des véhicules électriques à partir de 2030. Ces deux usines disposent d’une capacité de production de 550 000 véhicules par an (300 000 à Gand et 250 000 à Göteborg) auxquels s’ajouteront les 250 000 véhicules par an à Kosice.
Volvo a vendu 700 000 véhicules dans le monde en 2021 dont 300 000 en Europe, 175 000 en Chine et 125 000 aux USA, le constructeur disposant d’usines d’assemblage en Chine et aux Etats-Unis. L’objectif de Volvo est de vendre 1 200 000 véhicules par an à partir de 2025.
 
   
 

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Quelle évolution pour le marché russe et la production automobile russe ?,
Selon les organismes russes eux-mêmes, le marché et la production automobile devraient chuter de plus de 50% sur l’ensemble de l’année 2022, en raison de la guerre en Ukraine qui a provoqué à la fois une baisse de fréquentation de la clientèle dans les concessions automobiles du pays, mais aussi et surtout en raison de l’arrêt de la production de certaines usines implantées localement (comme Renault, BMW, Mercedes ou Volkswagen) et de l’arrêt de la plupart des importations (en provenance d’Europe). Sur les cinq premiers mois de 2022, le marché recule de 52% et la production de 56%.
Que peut-il bien se passer lorsque la guerre aura cessé ? Est-ce que les sanctions économiques continueront à être appliquées ? Est-ce que les constructeurs qui ont fui la Russie durant le premier semestre de 2022 reviendront ? Et dans ce cas, est-ce que le gouvernement russe va accepter de les voir reprendre leur activité en Russie ? Il est difficile de répondre à ces questions. Le scénario qui privilégie un retour à la situation d’avant la guerre en Ukraine paraît peu probable. La guerre en Ukraine laissera forcément des traces.
Les scénarios les plus probables privilégient la reprise par les Russes des usines laissées vacantes et/ou l’encouragement par les Russes de l’arrivée massive des constructeurs chinois dans les usines laissées vacantes. Ce scénario semble envisageable dans la mesure où les constructeurs chinois qui représentaient 5% du marché russe en 2021 en représentent près de 10% sur les cinq premiers mois de 2022. Cette proportion semble logiquement appelée à augmenter dans les prochains mois, du fait de la disparition des constructeurs européens du marché russe sur la période. Toutefois, ce serait là pour la Russie une dépendance forte vis-à-vis de la Chine, dépendance qu’il n’est pas sûr que le gouvernement russe accepte.
 
   
 

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La production de véhicules au Mexique pourrait atteindre 3,5 millions d’unités en 2022,
La production de véhicules au Mexique (VP+VU), après une croissance continue entre 2010 et 2017, passant progressivement de 2 millions de véhicules à 4 millions, a connu une rechute à partir de 2018 qui s’est amplifiée en 2020 en raison de la crise du Covid, tombant ainsi à 3 millions d’unités. L’année 2021 n’a pas permis une relance de la production.
Les cinq premiers mois de l’année 2022 (1,45 million d’unités / +7%) indiquent que l’on pourrait se rapprocher de la barre des 3,5 millions d’unités cette année, affichant ainsi une bonne performance qui contraste avec les résultats attendus aux Etats-Unis et au Canada, qui devraient connaître une situation atone de leur volume de production.
La production mexicaine est principalement destinée à l’exportation, qui représente près de 90% de la production locale et dont les trois destinations principales sont les Etats-Unis (75% du total), le Canada (7% du total) et l’Allemagne (5% du total). Cependant ce ne sont pas les exportations qui ont tiré la production sur ces cinq premiers mois puisqu’elles sont stables par rapport aux cinq premiers mois de 2021. C’est surtout la production pour marché local qui a progressé (+31,4%).
Parmi les constructeurs qui sont présents au Mexique, quels sont ceux qui progressent le plus en 2022 ? Les marques qui progressent le plus sont Ford (+50%), Mazda (+33%), Audi (+32%), Toyota (+21%), GMC (+12%) et Kia (+10%). Les marques Chevrolet, Ram (ex-Dodge) et Honda sont stables. Enfin, les marques qui déclinent sont les suivantes : Mercedes (-1%) et surtout Volkswagen (-19%), BMW (-24%) et Nissan (-27%). Ce dernier fut pendant de longues années le plus gros producteur de voitures au Mexique, après la période faste de Volkswagen, ce n’est plus le cas en 2022.
 
   
 

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Renforcement des normes européennes en matière d’émission de CO2 : Résumé des positions du Parlement européen et du Conseil de l’Europe,
Le Parlement européen a adopté le 8 juin 2022 plusieurs amendements (P9_TA(2022)0234) à la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant le renforcement des normes de performance en matière d’émissions de CO2 pour les voitures particulières neuves (VP) et les utilitaires légers (VUL) (règlement UE 2019/631). Cette série d’amendements s’inscrivent dans l’objectif global de ramener les émissions nettes de toutes les industries à zéro au plus tard d’ici à 2050, avec un objectif intermédiaire de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030 (par rapport à 1990). Ces amendements font également suite à l’engagement de l’UE lors de la COP26 à accélérer la transition mondiale vers des véhicules à émissions nulles. Pour atteindre cet objectif, le Parlement européen estime qu’il conviendrait de réduire d’environ 90% les émissions du secteur des transports et en parallèle de développer rapidement les énergies renouvelables afin que le parc de voiture de l’UE puisse être alimenté par de l’électricité supplémentaire à partir de sources renouvelables.
En parallèle, pour les véhicules thermiques, le Parlement prône un renforcement des normes relatives aux émissions de CO2 pour les VP et VUL pour la période 2025-2030, dans le but d’accélérer la décarbonation du marché des véhicules d’occasions qui seront encore autorisés à rouler jusqu'en 2050. Par ailleurs, le Parlement affirme que ces objectifs ne doivent pas freiner l’accès à la mobilité individuelle et abordable pour tous, de même que ces objectifs doivent être complétés par des objectifs contraignants ambitieux concernant le déploiement des infrastructures de recharge publics et privés.
Ce règlement adopté a suivi la procédure législative ordinaire (première lecture), c’est-à-dire qu’il est passé ensuite en première lecture au Conseil de l’Europe. Ce dernier s’est réuni le 28 juin dernier lors d’un Conseil « Environnement » où les ministres en charge de l’environnement ont adopté leurs positions sur les propositions contenues dans le Paquet « Ajustement à l’objectif 55 ».
Dans le communiqué de presse publié le 29 juin, il est indiqué que le Conseil est convenu de relever les objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 pour les voitures neuves et les camionnettes neuves d'ici à 2030, à 55 % pour les VP et à 50 % pour les VUL. Le Conseil a également approuvé l'introduction d'un objectif de réduction des émissions de CO2 de 100 % d’ici à 2035 pour les VP et VUL neuves.
De plus, en 2026, la Commission évaluera les progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de 100 % et le besoin de réexaminer ces objectifs en tenant compte des développements technologiques, y compris au regard des technologies hybrides rechargeables et de l’importance d’une transition économique viable et socialement équitable envers le zéro émission. Enfin, le Conseil est convenu de mettre fin au mécanisme d'incitation réglementaire pour les véhicules à émission nulle et à faibles émissions à partir de 2030. La position du Conseil adoptée, celle-ci doit être de nouveau examinée par le Parlement pour une deuxième lecture. Cela devrait intervenir dans le courant du mois de septembre 2022.
L’adoption finale de ce règlement entraîne des questionnements : Quel impact cette mesure aura sur le marché automobile dans 10 ans ? Est-ce que les conditions seront réunies en 2030-2035 pour permettre le déploiement réel du marché des véhicules à émission nulle ? Quel impact sur les constructeurs et les fournisseurs ?
Pour apporter des éléments de réponses à ces questions et à d’autres, Inovev a conduit une analyse très approfondie sur le thème de l'électrification et son impact sur la chaîne d'approvisionnement, pour le compte des principaux équipementiers mondiaux de l'industrie automobile. Il s'agit d'une analyse indépendante et approfondie, allant au-delà des annonces publiques.
Nous mettons à disposition 4 études complètes, couvrant le marché des véhicules électrifiés (xEVs) en termes de volumes jusqu'en 2030, les technologies et le marché des batteries, les technologies d'électrification et les matériaux plastiques pour les xEVs.
Deux études complémentaires analysant les émissions et les masses de tous les véhicules (y compris les xEVs) produits et vendus en Europe sont également disponibles pour étayer vos connaissances et vos décisions.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site dédié à l’adresse suivante :
https://www.inovev.com/index.php/en/electrification
 

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