Review of automotive production in India
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Bilan de la production automobile en Inde,
- La production automobile indienne (VP+VU), après une croissance continue entre 2005 et 2018, passant progressivement de 1,6 million de véhicules à 5,0 millions, a connu une chute en 2020 en raison de la crise du Covid, tombant ainsi à 3,4 millions d’unités. L’année 2021 a permis une relance de la production, celle-ci repassant la barre des 4 millions d’unités.
- Les cinq premiers mois de l’année 2022 indiquent que l’on repassera la barre des 5 millions d’unités cette année, affichant ainsi un nouveau record. Cette bonne performance en 2022 démontre que la production automobile indienne n’est pas du tout affectée ni par la pénurie des semi-conducteurs observée dans d’autres régions du monde ni par la rupture d’approvisionnements de composants liée à la guerre en Ukraine ni par la hausse du prix des matières premières.
- L’Inde profite de son « splendide isolement » en matière de production automobile axée sur les véhicules rustiques et de bas de gamme pour tirer son épingle du jeu dans une conjoncture générale très défavorable à l’acquisition d’automobiles neuves.
- Parmi les 18 constructeurs qui sont présents en Inde, quels sont ceux qui progressent le plus en 2022 ?
Les marques nationales progressent fortement : Maruti-Suzuki (+11%), Tata Motors (+35%), Mahindra (+50%), alors que les étrangères progressent moins fortement, comme Toyota (+2%), MG (+3%), Honda (+4%), Volkswagen (+27%), Kia (+29%) voire perdent des ventes, comme Hyundai (-4%), Renault (-8%) ou Nissan (-12%). Certaines ont même cessé leur production, comme Ford ou Datsun, qui ont pris le même chemin que GM il y a quelques années.
Les marques nationales progressent fortement : Maruti-Suzuki (+11%), Tata Motors (+35%), Mahindra (+50%), alors que les étrangères progressent moins fortement, comme Toyota (+2%), MG (+3%), Honda (+4%), Volkswagen (+27%), Kia (+29%) voire perdent des ventes, comme Hyundai (-4%), Renault (-8%) ou Nissan (-12%). Certaines ont même cessé leur production, comme Ford ou Datsun, qui ont pris le même chemin que GM il y a quelques années.
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Review of automotive production in Brazil
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Bilan de la production automobile au Brésil,
- La production automobile brésilienne (VP+VU), après une croissance globale entre 2005 et 2013, passant progressivement de 2,4 million de véhicules à 3,5 millions, a connu une chute en 2014, 2015 et 2016 en raison d’une grave crise économique, tombant ainsi à 2 millions d’unités en 2016. L’année 2017 a permis une relance de la production, celle-ci repassant la barre des 2,5 millions d’unités. Les deux années suivantes ont confirmé ce rattrapage, avec une production de près de 3 millions d’unités par an. La crise du Covid en 2020 a fait retomber le volume de la production brésilienne à 2 millions d’unités, comme en 2016, le chiffre le plus bas de la décennie. Le gouvernement brésilien n’a pas réussi à donner une réelle impulsion à l’industrie automobile locale puisque le volume de production de 2021 n’est guère meilleur que celui de 2020 (2,1 millions d’unités) loin du record de 2013 (3,5 millions d’unités). Les cinq premiers mois de l’année 2022 indiquent que l’on n’atteindra difficilement un volume supérieur à 2 millions d’unités sur l’ensemble de l’année, puisque la production est en recul de 9,5% sur cinq mois.
- Parmi les 17 constructeurs qui sont présents au Brésil, quels sont ceux qui progressent le plus en 2022 ?
Seulement deux marques voient leurs ventes progresser : Toyota (+26%) et Chevrolet (+9%). Les autres marques reculent, les baisses les plus importantes étant enregistrées par : Citroën (-45%), Nissan (-25%), Volkswagen (24%), Renault (-23%), Hyundai (-15%), Fiat (-13%). On observe que ces fortes baisses affectent des constructeurs très présents au Brésil (Fiat, Volkswagen, Hyundai, Renault). Le marché brésilien est en effet en forte baisse sur les cinq premiers mois de 2022 : -17%.
Seulement deux marques voient leurs ventes progresser : Toyota (+26%) et Chevrolet (+9%). Les autres marques reculent, les baisses les plus importantes étant enregistrées par : Citroën (-45%), Nissan (-25%), Volkswagen (24%), Renault (-23%), Hyundai (-15%), Fiat (-13%). On observe que ces fortes baisses affectent des constructeurs très présents au Brésil (Fiat, Volkswagen, Hyundai, Renault). Le marché brésilien est en effet en forte baisse sur les cinq premiers mois de 2022 : -17%.
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Dacia: low cost resists in a world of expensive cars
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Dacia : le « low cost » résiste dans un monde de voitures chères,
- Dans un marché européen (29 pays) en baisse de 13% sur les cinq premiers mois de 2022 par rapport aux cinq premiers mois de 2021, la marque lowcost Dacia (filiale du groupe Renault) réussit à tirer son épingle du jeu, même s’il ne s’agit pas d’une percée, en ayant vendu 167 000 voitures contre 147 000 l’année précédente, ce qui représente une progression de 13,8%. Mais d’autres marques non lowcost réalisent de semblables performances, comme Porsche (+12,3%), DS (+18,9%), Honda (+23,3%) avec des volumes plus faibles et surtout les coréens Hyundai (+13,2%) et Kia (+20,6%) avec des volumes plus élevés.
- La bonne performance de la Sandero (troisième voiture la plus vendue en Europe derrière la Peugeot 208 et la Volkswagen Golf) masque en réalité le recul des ventes des autres modèles de la marque, comme le Duster, la Logan ou le Lodgy, et surtout la Renault Clio qui se situe sur le même segment B et qui chute de 37% en 2022 par rapport à 2021, avec une perte de 30 000 unités. La Renault Clio passe de la quatrième place en Europe en 2021 à la quatorzième en 2022.
- Dacia mord donc sur les ventes de Renault. Et sa gamme est encore trop restreinte pour peser plus lourd sur le marché européen (3,7% de part de marché en 2022 contre 5,0% pour Renault, 4,7% pour Hyundai et 5,3% pour Kia). Le nouveau Duster devrait arriver en 2024 et le Bigster en 2025. Quant à la Spring électrique importée de Chine, elle réalise des ventes en Europe plus faibles que les Tesla Model 3, Tesla Model Y, Fiat 500 e, Renault Zoé ou Peugeot e-208. En conclusion, la marque Dacia s’est accaparée une niche et résiste dans un monde de voitures chères, mais ne parvient pas à ramener vers elle la clientèle rebutée par la cherté des véhicules d’aujourd’hui, qu’ils soient thermiques ou électriques.
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Cupra wants to produce 500,000 cars by 2030
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Cupra veut produire 500 000 voitures en 2030,
- La nouvelle marque Cupra créée au sein du groupe Volkswagen a dévoilé trois nouveaux modèles qui seront commercialisés en 2024 et 2025. Selon la direction de l’entreprise, ces trois modèles sont finalisés à 99%.
- Le premier modèle qui sera commercialisé dès 2024, le Tavascan, est un SUV 100% électrique de segment C qui est dérivé des Volkswagen ID5 et Skoda Enyaq coupé, dont le positionnement se veut plus sportif. Il sera produit à Martorell (Espagne).
- Le Cupra Terramar est un SUV de segment C/D comme le Volkswagen Tiguan dont il se rapproche en terme de dimensions, puisqu’il mesure 4,50 m de long. Mais vu le positionnement « Sport » de la marque Cupra, le Terramar sera surtout un concurrent de l’Alfa-Roméo Tonale et même du Maserati Grecale. Il sera produit à Gyor (Hongrie) aux côtés de l’Audi Q3.
- Le modèle Cupra Urban Rebel est un petit SUV de segment B (4,04 m de long) qui représentera l’entrée de gamme de Cupra à partir de 2025, date de la commercialisation de ce modèle dérivé des futures Volkswagen ID2 et Skoda de même segment. Comme les Cupra Born (segment C) et CupraTavascan (segment C), l’Urban Rebel est un modèle 100% électrique qui sera positionné « Sport » par rapport à ses homologues de chez Volkswagen et Skoda. Il sera produit à Martorell (Espagne).
- Les trois nouveaux modèles devraient être produits à 300 000 exemplaires par an au total, sur 500 000 unités prévues en 2030 pour l’ensemble des modèles Cupra. Ce volume est équivalent à ce que Seat vendait chaque année depuis plusieurs années. C’est aussi la capacité maximale de l’usine Seat de Martorell (Espagne).
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Toyota still believes in the A segment in Europe
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Toyota croit encore au segment A en Europe,
- Le segment A (les voitures les plus petites et les moins chères du marché) est en chute libre en Europe. Le nombre des modèles différents produits dans cette région est passé de 15 en 2012 à 8 en 2022, ce qui signifie qu’il a été divisé par deux en dix ans, et Inovev prévoit qu’il n’y en aura plus que 6 en 2023 et sans doute 4 en 2025.
- Les modèles de segment A récemment supprimés du programme de fabrication européen ont été les Peugeot 108, Citroën C1, Seat Mii et Skoda Citigo. Les Smart Fortwo et Forfour vont être supprimées à leur tour au cours des prochaines semaines. Quant à la Renault Twingo et à la Volkswagen Up, leur sort est déjà scellé car elles devraient être supprimées dans les deux ans qui viennent, selon leur constructeur. Leurs remplaçantes seront des voitures électriques de segment B (R5, ID2) et non pas de segment A.
- On observe une chute de 50% de la production en Europe des voitures de segment A entre 2016 (1,2 million de véhicules produits) et 2022 (600 000 véhicules produits), en raison non pas d’une baisse de la demande mais d’une raréfaction de l’offre, la raison invoquée par les constructeurs étant la faible rentabilité de ce type de modèles. Pourtant, 20% des ventes de voitures de segment A en Europe se font en version 100% électrique donc à des tarifs beaucoup plus élevés. Ces 20% de versions électriques représentent le double de la proportion des ventes des voitures des autres segments. Il y a donc une réel marché pour les voitures de segment A électriques, mais les constructeurs semblent se désintéresser de cette demande. Toyota croit encore au segment A en Europe en lançant l’Aygo X, mais cette petite voiture prévue pour 100 000 ventes par an ne sera disponible ni en version hybride ni en version électrique.
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