Le groupe Volkswagen a de nouveau battu ses records de ventes (VP+UV) en 2019,
Le groupe Volkswagen (Volkswagen, Audi, Skoda, Seat, Porsche, Bentley, Lamborghini, Bugatti, MAN, Scania) a de nouveau battu son record de ventes en 2019, avec un volume de 10,97 millions de véhicules, contre 10,83 millions d’unités en 2018, ce qui représente une hausse de 1,3%.
Le groupe Volkswagen est donc resté le premier constructeur mondial, si l’on inclut les poids-lourds, devant les groupes Toyota (10,74 millions) et Renault-Nissan-Mitsubishi (10,2 millions). Par rapport à 2018, le groupe Volkswagen a accru son écart sur le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi, étant donné que le constructeur franco-japonais a vu ses ventes baisser sensiblement en 2019, à cause du décrochage de Nissan (-8,4%).
La répartition des cinq premières marques du groupe Volkswagen en 2019 est la suivante : 6 278 300 Volkswagen (+0,5%), 1 845 600 Audi (+1,8%), 1 242 800 Skoda (-0,9%), 574 100 Seat (+10,9%) et 280 800 Porsche (+9,6%).
La répartition géographique des ventes du groupe montre que Volkswagen n’a pas trop souffert de la baisse du marché chinois (37% de ses ventes), puisque le constructeur affiche une relative stabilité (+0,7%) sur un marché en baisse de 9,6%. En Europe (41% de ses ventes), le constructeur a pu bénéficier des lancements successifs et nombreux de SUV, et enregistre une hausse des ventes de 3,9%. En Amérique du Sud, il enregistre une progression de 3,2% de ses ventes. Par contre, en Amérique du Nord, il enregistre une baisse de 0,5% de ses ventes. 
   
 

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VW prévoit 100 000 unités par an (à terme) de la nouvelle VW ID 4,

Après avoir présenté la Volkswagen ID 3 au Salon de Francfort, en septembre dernier, le constructeur allemand a dévoilé peu de temps après la Volkswagen ID 4 qui est en quelque sorte la variante SUV de l’ID 3. Elle reprend toutes les caractéristiques techniques de l’ID 3, fait partie du segment C comme elle et sera fabriquée sur le même site de production, à Zwickau, dans l’Est de l’Allemagne.

Comme l’ID 3, l’ID 4 sera proposée dans des variantes Seat et Skoda, qui seront elles aussi fabriquées à Zwickau. En tout, c’est bien six modèles différents (3 berlines et 3 SUV) qui seront produits dans cette usine, autrefois dédiée à la célèbre Trabant.

Rappelons que Volkswagen a fixé les capacités de production de l’usine de Zwickau à 200 000 véhicules 100% électriques par an, dont 100 000 pour l’ID 3 et ses dérivés Seat et Skoda, et 100 000 pour l’ID 4 et ses dérivés Seat et Skoda.

Ce volume devrait être atteint dans la deuxième partie des années 2020, car la montée en cadences se fera lentement et progressivement, une grande partie de la clientèle n’étant pas encore prête à acquérir une voiture 100% électrique.

L’ID 4 devrait être légèrement plus chère que l’ID 3, donc aux alentours de 40 000 euros, légèrement plus lourde aussi en raison de ses dimensions un peu plus importantes (surtout en ce qui concerne la hauteur du véhicule).

Les prochains modèles de la gamme ID 100% électrique devraient être dévoilés en 2020 et 2021, il s’agira des ID1 (segment A), ID 2 (segment B) et de l’ID Buzz qui sera l’alternative au Kombi et Transporter. Une ID 5 (segment D) pourrait couronner la gamme en 2021 ou 2022, il s’agira d’un modèle qui sera l’alternative à la Passat.

   
 

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Inovev prévoit 150 000 unités par an du nouveau Mercedes GLA,
Mercedes a dévoilé la nouvelle génération de son SUV de segment C, la GLA, qui est basée sur la même plateforme que les récentes Classe A et Classe B. Elle reprend donc la plateforme MFA mais accroit légèrement ses dimensions (comme les Classe A et CLA) ce qui lui permet d’être dotée d’une troisième vitre latérale, qui change totalement sa physionomie puisqu’elle se rapproche davantage d’un vrai SUV, alors que la précédente GLA ressemblait plus à une Classe A rehaussée.
La nouvelle GLA reprend les motorisations de la Classe A, à savoir les moteurs essence 1.3 développant 110ch, 136ch ou 163ch, 2.0 développant 225ch ou 306ch, et les moteurs diesel 1.5 développant 116ch, 2.0 développant 150ch ou 190ch.
La nouvelle GLA sera fabriquée sur le site allemand de Rastatt, aux côtés des Classe A et Classe B. Rappelons que la Classe A est en partie produite à Rastatt et en partie produite à Kecskemét en Hongrie.
Inovev prévoit un volume de 150 000 ventes par an, alors que la production de l’ancienne GLA était tombée à 110 000 unités en 2019, après avoir atteint un pic de 140 000 unités en 2017. Son design plus en phase avec la demande du marché peut expliquer cette hausse de la production pronostiquée par Inovev.
Les concurrentes principales de la GLA sont les BMW X2 et Audi Q2, deux SUV Premium de segment C.
La GLA est le plus petit SUV de la gamme Mercedes qui est composée des GLC (segment D), GLE (segment E) et GLS (segment F), ainsi que du Classe G qui entre dans la catégorie des SUV dits « rustiques » comme la Jeep Wrangler.
   
 

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BMW s’allie à Great Wall pour produire en Chine des Mini 100% électriques,
Le groupe BMW, déjà partenaire de Brilliance pour la fabrication de modèles BMW en Chine, s’allie cette fois avec Great Wall pour la fabrication de modèles Mini en Chine.
BMW a fait savoir que les Mini fabriquées en Chine par Great Wall seraient des modèles 100% électriques (BEV), ceci pour respecter les quotas mis en place par le gouvernement chinois. Great Wall produit déjà des BEV avec 40 000 unités vendues en 2019 sous la marque ORA. Deux modèles sont vendus: la ORA R1 (berlines de segment A), qui  s’est écoulée à 29 000 unités alors que la iQ (SUV de segment C) s’est lui vendu à un peu plus de 10 000 unités.
L’usine de la JV, qui sera située dans le province du Jiangsu, sera opérationnelle en 2022 et bénéficiera d’une capacité de production de 160 000 véhicules par an. Ce volume correspond à 30% des ventes actuelles de BMW en Chine et probablement moins pour les volumes de production.
Il n’est pas sûr en effet que BMW parvienne à vendre 160 000 Mini 100% électriques par an à partir de 2022. Il faudra attendre plusieurs années avant que ce volume soit atteint ou plutôt approché.
Les modèles de segment B (toutes motorisations confondues) ne sont pas très demandés en Chine (loin derrière les modèles de segments C et D).
Et c’est aussi le cas pour
le marché des BEV où le segment B ne représente que 11% de ventes en 2019. De plus, la Mini EV sera en concurrence avec la BYD Yuan, le BEV du segment B actuellement le plus vendu, avec près de 62 000 unités en 2019. Un modèle qui est vendu autour des 25 000 Euros (sans les subventions) dans sa version la plus performante (120 KW de Batterie – 535 Km d’autonomies annoncés).
L’offre en BEV dans le segment B est certes encore loin d’être fournie, car moins de 15 modèles différents sont proposées (ce qui est déjà beaucoup plus que sur les autres marchés), et seul la BYD Yuan dépasse les 10 000 unités. La Mini EV devra donc proposer une valeur ajoutée forte face à la concurrence locale pour pouvoir prendre une part du marché.
   
 

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Le marché chinois des véhicules 100% électriques progresse de 4% en 2019 malgré la réduction des subventions,
Le marché des véhicules particuliers (VP) produits en Chine, toutes motorisations confondues, a connu une baisse de près de 10% en 2019 par rapport à 2018, pour s’établir à 21,36 millions d’unités. Dans ce contexte, le marché des véhicules 100% électriques (BEV) a réussi néanmoins à connaitre une croissance de 4% par rapport à 2018, avec un volume d’un peu plus de 825 000 unités. Ce volume prend en compte uniquement les véhicules produits localement, sans prendre en compte les importations de Tesla notamment.
Le marché chinois demeure le premier mondial pour ce type de motorisation, devant le marché de l’Union Européenne + Norvège + Suisse (estimation Inovev à 355 000 unités) et devant le marché étatsunien (236 000 unités). La Chine a cependant connu en 2019 quelques bouleversements, non seulement à cause de l’évolution globale du marché mais aussi par le fait des décisions politiques qui ont eu un impact direct sur la demande en BEV.
En effet, à la fin du mois de mars 2019, le gouvernement avait annoncé sa nouvelle politique de soutien aux achats de véhicules dits « NEV » (pour New EnergyVehicles – PHEV+BEV+FCEV) avec des subventions en baisse, passant par exemple de 50 000 Yuans (près de 7 300 Euros) à 25 000 Yuans (3 650 Euros) dans le cas d’un BEV ayant une autonomie supérieure à 400 km (cycle NEDC). Cette baisse a pour objectif à long terme, d’assainir le marché, d’éviter la dépendance aux subventions et les surcapacités, en ne maintenant que les constructeurs financièrement viables ne se reposant pas uniquement sur les subventions et développant des produits à fort contenu technologique. De plus, et afin de maintenir la demande à long terme, l’enveloppe précédemment consacrée aux subventions à l’achat sera maintenant allouée au développement des infrastructures de recharges.
Ces décisions ont eu un impact direct sur la demande à court terme, puisque le marché a évolué de façon assez chaotique, avec une forte progression de 54% des ventes en juin 2019 (par anticipation de l’application des mesures) et une chute brutale du même ordre à -58% le mois suivant. Cependant, et malgré l’annonce possible d’un arrêt total des subventions, à moyen terme et long terme, la demande et l’offre en véhicule électrique devrait continuer à croitre par l’utilisation d’autres leviers (quotas, normes sur les véhicules et les batteries,….).
   
 

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