Inovev prévoit 15 000 unités par an du nouveau Mitsubishi Express,
Le groupe Renault-Nissan a dévoilé la quatrième variante de l’utilitaire léger Renault Trafic, il s’agit du Mitsubishi Express (qui reprend le nom de l’utilitaire Renault des années 90 basé sur la Supercinq) qui diffère des Renault Trafic, Nissan NV300 et Fiat Talento uniquement par la calandre et le logo de la marque. C’est un des éléments du renforcement de l’Alliance dont Mitsubishi fait partie via Nissan, puisque le premier est passé sous le contrôle du second. Rappelons que ces véhicules appartiennent à la catégorie N1-2, c’est-à-dire les utilitaires légers de moyenne gamme.
Le Mitsubishi Express ne sera pas commercialisé en Europe, puisque le constructeur a annoncé qu’il serait uniquement diffusé dans la région Océanie, principalement en Australie où plusieurs générations d’utilitaires Mitsubishi Express ont été vendues pendant une vingtaine d’années entre le début des années 1980 et le début des années 2000.
L’utilitaire Mitsubishi sera fabriqué sur le site de Sandouville, ce qui de fait va augmenter son volume de production de plusieurs milliers de véhicules par an, 15 000 unités par an selon Inovev. Etant donné les faibles volumes attendues, il est donc logique que ce modèle soit produit dans la même usine que les autres modèles du groupe.
Les moteurs montés sur le Mitsubishi Express sont ceux montés sur les autres variantes du Renault Trafic, à savoir le 1.6 DCI de 145 ch et le 2.0 DCI de 170 ch. 
   
 

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Le véhicule à hydrogène : paradis ou utopie ? (1/2),

L’hydrogène est sur le papier une option de rêve pour le constructeur automobile. On fait de l’électricité verte à partir de ressources naturelles (vent, solaire), on prend de l’eau qui est disponible en quantité quasi illimitée, on obtient, par hydrolyse à partir de cette eau et de l’électricité verte, de l’hydrogène donc totalement décarbonée. On met ensuite l’hydrogène dans un véhicule équipé d’une pile à combustible. On transforme ensuite l’hydrogène en électricité, puis cette électricité fait tourner un moteur électrique qui fait tourner les roues. L’autonomie du véhicule (nombre de kilomètres parcourus avec un plein) est très importante et il n’y a aucune émission amenée par le véhicule. C’est donc là le rêve ! Qu’en est-il en réalité ?

Utilisation de l’hydrogène : aujourd’hui l’hydrogène est fabriqué quasi-exclusivement à partir de ressources fossiles (notamment gaz) parce que c’est la seule voie de fabrication qui est soutenable économiquement. Dans ce cas on prend des sources carbonées, on en obtient de l’hydrogène, on fabrique de l’électricité, et on transforme une part de cette énergie électrique en énergie mécanique. A noter qu’on perd en rendement à chaque étape. On pourrait alors dire que c’est la même problématique pour le véhicule à batteries (BEV, Battery Electric Vehicle, 100% électrique).  Mais dans le BEV on a deux étapes en moins que dans le FCV (Fuel CellVehiclevéhicule à pile à combustible).

Le véhicule : on pourrait penser que cette barrière de consommation d’énergie élevée et de prix d’usage très fort pourrait être levée dans le cas d’un véhicule beaucoup plus performant, la société acceptant ces sacrifices pour rouler avec un véhicule bien meilleur. Or qu’en est-il ? Le FCV est extrêmement lourd et de prix très élevé à la fabrication. Il se compose de 2 réservoirs à hydrogène, chacun d’une capacité de 60 l, d’une batterie, d’une pile à combustible et d’un convertisseur. Ce package est très encombrant, limitant d’autant la place pour les passagers et ses bagages.

Le principal avantage mis en avant est l’autonomie, annoncé à environ 500 km en mode WLTP et 650 km pour la génération à venir (chiffres non vérifiés par Inovev, mais ce sont de bons ordres de grandeur). Or ces chiffres ne sont pas beaucoup plus élevés que ceux des BEV, le Model 3 de Tesla étant annoncé à 530 km d’autonomie en mode WLTP.

   
 

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Nissan va réduire de 20% ses capacités mondiales de production d’ici à 2023,
Nissan a annoncé la fermeture de son usine espagnole de Barcelone qui ne fonctionne qu’à 37% de ses capacités en 2019 (contre 55% en 2018) , en raison de l’arrêt des Nissan Pulsar, Renault Trafic et Nissan NV200 à moteur thermique, et à l’insuccès des pick-up Renault Alaskan et Mercedes X-Class dérivés du Nissan Navara. Les pick-up n’étant pas des véhicules très demandés en Europe, il est probable que la production du Nissan Navara soit transférée en Thaïlande, où Nissan le produit déjà pour la région Asie-Pacifique.
Mais le site de Barcelone n’est que la partie émergée de l’iceberg puisque Nissan va réduire ses capacités mondiales de 20% environ, soit 1,2 million de véhicules par an environ.
Nissan a également fait savoir que sa gamme mondiale passerait de 69 modèles aujourd’hui à 55 modèles en 2023. Nissan pourrait ainsi se concentrer sur ses principaux marchés comme l’Amérique du Nord et la Chine, et limiter sa présence en Europe, là où Renault est en meilleure position.
Dans ce contexte, la Nissan Micra (54 000 ventes en 2019 contre un objectif annuel de 130 000 unités) est sérieusement menacée, Nissan se concentrant alors en Europe sur les modèles de segments C et D (berlines et SUV).
   
 

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Le véhicule à hydrogène : paradis ou utopie ? (2/2),
Inovev ne voit pas de futur dans la prochaine décennie pour des véhicules légers (véhicules particuliers et véhicules utilitaires légers) à hydrogène.
Cette technologie pourrait toutefois être appliquée à des modes de transports plus lourds (camions, trains, autobus).Mettre en place des investissements de développement lourds pour cette technologie est un pari risqué. Cette stratégie peut toutefois s’avérer payante (avec toutefois une probabilité de succès faible), notamment pour des applications hors automobiles.
En Europe, cette technologie est notamment poussée par les acteurs majeurs de l’industrie :
• Air liquide, qui a la fabrication de l’hydrogène comme un de ses métiers premiers.
• Plastic Omnium, un acteur très fort des réservoirs à essence pour véhicules particuliers. Les réservoirs à essence disparaissant sur les BEV, Plastic Omnium voit un remplacement possible avec les réservoirs à hydrogène.
• Faurecia, un des leaders mondiaux de la ligne d’échappement du véhicule, fonction non présente sur les BEV…. pourrait également produire des réservoirs à hydrogène…ainsi que les conduits entrés/sortis pour l’hydrogène.
• Et Michelin qui travaille également sur ce sujet.
En ce qui concerne les constructeurs, seuls les allemands ont mené des programmes de recherche concernant les véhicules légers, programme dont ils ont annoncé récemment l’arrêt.
   
 

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Renault, Nissan et Mitsubishi vont amplifier leurs synergies,
Les trois entités du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi (Renault, Nissan, Mitsubishi) ont décidé d’amplifier leurs synergies en terme de conception, de production et de commercialisation de produits.
Ces dernières années, le partage des plateformes et des motorisations avait certes progressé par rapport au début des années 2010, mais il demeurait encore très perfectible. En effet, la Nissan Micra produite à Flins n’était pas dotée de la plateforme de la Renault Clio et la Nissan Leaf était différente de la Renault Zoé en terme de motorisation et de batteries. Quant à Mitsubishi, aucune synergie n’avait encore pu être mise en place depuis l’entrée de cette marque dans le groupe.
Le développement et la production de plateformes, moteurs et batteries communes entre Renault et Nissan sont difficiles et lentes au sein du groupe. A la différence de culture et les freins à abandonner des technologies au profit de celles développées par d’autres entités du groupe, vient s’ajouter des gammes de véhicules et carrosseries produites répondant à des marchés aux typologies très différentes (USA, Japon, Europe, Chine, Moyen Orient), et dont il est difficile de partager les technologies. Et cela sans aborder les questions de politique au sein du groupe, où la recherche du consensus et de l’équilibre a été dominante (avec ses avantages et ses inconvénients). A titre de comparaison, PSA a pu déployer plus rapidement ses plateformes au sein de la gamme Opel, car ce dernier n’opère « que » sur le marché européen (donc à plus petite échelle), car la gamme et les carrosseries entre PSA et Opel est très semblable et enfin car le rachat de PSA par Opel est intervenu dans un cycle de renouvellement des modèles favorables à l’introduction de nouvelles plateformes (3008/GrandLand, 208/Corsa…).
Néanmoins, au sein du groupe Renault-Nissan, les synergies existent naturellement et s’opèrent à des niveaux invisibles du grand public. Ainsi, la définition et le choix des matériaux utilisés (intérieur, extérieur, GMP…) est commune au sein du groupe. Avec les récents résultats commerciaux et financiers annoncés par le groupe, les défis technologiques (électrification, ADAS…), et l’incertitude des marchés au niveau mondial, le renforcement de cette synergie apparaît de plus en plus comme incontournable pour chacune des entités du groupe
20-12-2
   
 

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