Inovev forecasts 10,000 new Nissan NV250s per year
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Inovev prévoit 10 000 unités par an du nouveau Nissan NV250,
- Pour contrer les nouveaux Toyota ProAce City basés sur les Citroën Berlingo, Peugeot Partner et Opel Combo, Nissan réplique en lançant le NV250 basé sur le Renault Kangoo. Les deux marques japonaises investissent en même temps le segment N1-1 qui représente la catégorie la plus compacte des véhicules utilitaires légers, avec un modèle rebadgé d’une autre marque.
- Il a déjà existé dans le passé un véhicule utilitaire léger de marque Nissan dérivé d’un Renault Kangoo, le Kubistar commercialisé entre 1997 et 2009, mais ce modèle n’avait pas connu un grand succès. Il fut remplacé en 2012 par le Nissan NV200 qui n’avait plus rien à voir avec le Renault Kangoo, puisqu’il s’agissait d’un modèle 100% Nissan. Comme le suggérait Inovev il y a plusieurs mois, le Nissan NV200 sera remplacé par le nouveau Nissan NV250 dérivé de la seconde génération du Renault Kangoo.
- En fait, il ne subsistera pour quelque temps que la version électrique du Nissan NV200 (e-NV200) puisque le nouveau NV250 n’est pas prévu pour recevoir une motorisation électrique, contrairement au Renault Kangoo. Cette situation est assez incompréhensible, car le NV250 électrique aurait pu remplacer le e-NV200 mais c’est le choix qui a été dicté par Nissan.
- D’autre part, il est surprenant que le lancement du Nissan NV250 ait lieu un an avant celui de la troisième génération du Renault Kangoo, ce qui signifie que Nissan conservera l’ancienne carrosserie alors que Renault bénéficiera bientôt de la nouvelle.
- Le Nissan NV250, qui est produit sur le site Renault de Maubeuge aux côtés des Renault Kangoo et Mercedes Citan, est doté du moteur diesel 1.5 DCI d’origine Renault. Inovev prévoit 10 000 unités par an du nouveau Nissan NV250.
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Smart will withdraw from the US market this summer
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Smart se retirera du marché américain dès cet été,
- La marque Smart est commercialisée aux Etats-Unis depuis 2008. Elle avait pour objectif de s’inscrire dans le sillage des Fiat 500 et BMW Mini qui connaissait alors un large succès (la Mini se vendait alors à plus de 50 000 unités par an).
- La Fortwo était le seul modèle de la marque Smart à être commercialisé sur le marché américain. C’était une gageure car la Fortwo est un modèle urbain à deux places seulement, alors que les Fiat 500 et Mini sont des quatre places.
- La Fortwo qui était exportée à partir de l’usine française de Hambach a connu un petit succès en 2008 (25 000 ventes), notamment dans la ville de New York, mais les ventes déclinèrent rapidement pour tomber à 5 000 unités en 2011. Les années suivantes (2012-2014) virent les ventes de la Fortwo remonter à 10 000 unités par an, mais le décrochage eut lieu dès 2015, malgré le lancement de la nouvelle génération, et les ventes tombèrent à 6 000 unités en 2016, 3 000 unités en 2017 et 1 276 unités seulement en 2018.
- Sur le premier quadrimestre 2019, les ventes n’ont pas dépassé 316 unités.
- Le groupe Daimler, propriétaire de la marque Smart, a donc décidé de stopper la commercialisation de la Fortwo sur le marché américain dès cet été. Au total, près de 100 000 Smart Fortwo ont été vendues aux USA au cours de la période 2008-2019.
- Ce modèle n’a pas pu s’imposer sur un marché dominé par des véhicules de grande taille (SUV, pick-up, monospaces). La Fortwo ne correspondait pas à la demande du marché car elle était trop petite. En ce qui concerne les citadines (véhicules de niche aux USA), la clientèle américaine s’est plutôt reportée sur la Fiat 500 et surtout sur la BMW Mini, beaucoup plus valorisante.
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BMW started up its Mexican plant last month
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BMW a démarré son usine mexicaine le mois dernier,
- Le constructeur allemand BMW a démarré le mois dernier l’activité de sa nouvelle usine mexicaine située à San Luis Potosi, dans le centre du Mexique. Cette usine a commencé à fabriquer la récente berline Série 3 pour l’ensemble du marché nord-américain. Il s’est vendu jusqu’à 150 000 unités de ce modèle en Amérique du Nord, c’était en 2007, mais depuis cette date la Série 3 a souffert du succès des SUV, du succès de la berline Série 5, du succès de sa concurrente principale la Mercedes Classe C et enfin de la séparation des coupés et cabriolets désormais baptisés Série 4. Tous ces facteurs ont réduit les ventes de la Série 3 à moins de 50 000 unités en 2018 en Amérique du Nord. BMW croit pourtant au potentiel de ce modèle dans cette région et a calqué sa stratégie sur celle de Mercedes qui a décidé dès 2014 de produire sur place la berline Classe C vendue en Amérique du Nord. Depuis cette date, la Mercedes Classe C est produite aux Etats-Unis à 60 000 / 70 000 unités par an pour la demande locale.
- BMW de son côté prévoit 75 000 unités par an de sa Série 3 produite dans sa nouvelle usine de San Luis Potosi. Celle-ci produira un volume équivalent de Série 5 à partir de l’an prochain. L’usine est calibrée pour pouvoir produire jusqu’à 175 000 unités par an.
- La stratégie de BMW s’inscrit dans un vaste redéploiement des constructeurs allemands en Amérique du Nord. Ainsi, Audi, Mercedes et même Volkswagen ont récemment augmenté leur activité industrielle dans cette région, afin de répondre directement à la demande locale sans passer par les exportations en provenance d’Europe. C’est ainsi que, outre les Mercedes Classe C, les Audi Q5, Volkswagen Tiguan et maintenant les BMW Série 3 sont produites en Amérique du Nord.
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Algeria re-allows car imports
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L’Algérie autorise de nouveau les importations de voitures,
Le gouvernement algérien avait décidé en 2016 de limiter fortement les importations de véhicules en provenance de l’étranger afin de favoriser la construction d’automobiles en Algérie et de bénéficier progressivement d’un transfert de technologies. Trois ans après cette décision, le gouvernement algérien fait marche arrière, en autorisant de nouveau les importations de véhicules en provenance de l’étranger. Que s’est-il donc passé pendant ces trois ans ?
1. Le marché algérien s’est effondré. Il est passé de 265 000 unités en 2015 à 97 000 en 2016 et 94 000 en 2017. En 2018, il est remonté à 127 000 unités, mais c’est deux fois moins qu’en 2015 et trois fois moins qu’en 2012.
2. L’objectif de produire 250 000 véhicules en Algérie en 2018 n’a pas du tout été atteint, puisque le volume de production n’a pas dépassé 70 597 unités l’an dernier.
3. Sur les 70 597 véhicules assemblés en Algérie en 2018 (60 606 en 2017), 68 196 sont de marque Renault (soit près de 97% du total). Les autres marques qui ont décidé de s’implanter dans le pays, semblent connaître des difficultés à démarrer leur activité.
4. Ce quasi-monopole industriel a fait monter le prix des voitures neuves assemblées localement, et surtout ce prix est supérieur à celui des voitures de même catégorie qui étaient importées précédemment.
5. Le transfert de technologies ne s’est pas produit, car les usines algériennes importent des voitures démontées (CKD) dont le taux d’intégration reste insignifiant.
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Suzuki's future remains uncertain
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L’avenir de Suzuki reste incertain,
- Suzuki est aujourd’hui le dixième constructeur automobile mondial (3,43 millions de véhicules vendus en 2018) qui réalise plus de la moitié de ses ventes en Inde, où il est de loin le leader du marché. Plusieurs faiblesses apparaissent néanmoins pour le développement de la marque japonaise au cours des années 2020.
- Premièrement, Suzuki s’est retiré des deux plus grands marchés mondiaux, du marché américain en 2013 et du marché chinois en 2019. Suzuki devient donc plus un constructeur local qu’un constructeur international.
- Il est surtout très présent en Inde, au Japon et dans le Sud-Est asiatique.
- Deuxièmement, Suzuki n’a jamais connu le succès dans les catégories supérieures, comme les berlines et SUV de segments C, D ou E, ou les monospaces. La marque japonaise est définitivement condamnée à se concentrer sur les berlines et SUV de segments A et B. Or ce marché risque de se rétrécir dans les années à venir et pourrait se cantonner à un pôle d’autopartage.
- Troisièmement, Suzuki n’est pas préparé au développement annoncé des ventes de véhicules électriques partout dans le monde, encore moins à celui des véhicules autonomes. Or, le monde automobile va connaître un énorme bouleversement dans les années 2020 avec l’arrivée massive des voitures électriques, puis des voitures autonomes.
- Suzuki n’a pas les moyens pour financer un tel changement, c’est pourquoi la marque japonaise encore indépendante devra de plus en plus se rapprocher de son récent partenaire Toyota pour pouvoir survivre et se développer.
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