La production automobile espagnole revient en 2017 à son niveau de 2005,
La production automobile (VP+VU) en Espagne est revenue en 2017 à son niveau de 2005, après avoir beaucoup baissé entre 2007 et 2012 (moins un million de véhicules en cinq ans), suite à la crise financière de 2008-2009 et ses répercussions sur le marché automobile européen qui tomba à ses plus bas niveaux de la décennie. Les marchés du Sud (Espagne, Italie, Portugal, Grèce) furent d’ailleurs les plus impactés.

Le redémarrage de la production espagnole se concrétisa à partir de 2014 et il se poursuivit jusqu’en 2016. L’année 2017 marque toutefois une légère baisse de la production espagnole.

Par constructeur, on observe qu’Opel désormais détenu par PSA a beaucoup perdu d’influence entre 2007 et 2012. Sa part de marché est passée de 8,5% à 6,5% en cinq ans, sur un marché européen qui se rétrécissait. Ford a également perdu de l’influence, sa part de marché en Europe étant passée de 8,5% à 7,5% en cinq ans. L’évolution négative de ces deux constructeurs explique en partie la chute de la production espagnole entre 2007 et 2012.

En 2017, seuls les groupes Renault-Nissan, Volkswagen et Daimler ont un volume de production supérieur à celui de 2005. Si Ford a réussi à maintenir un volume de production comparable à celui de 2005, c’est qu’il a dû transférer en 2014 toute sa production effectuée en Belgique vers l’Espagne, ce qui a provoqué la fermeture de son usine belge.


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La production automobile britannique revient en 2017 à son niveau de 2005,
La production automobile (VP+VU) en Grande-Bretagne est revenue en 2017 à son niveau de 2005, après avoir beaucoup baissé entre 2007 et 2009. Dès 2010, la production automobile britannique redémarrait (soit quatre ans avant la production espagnole et la production française), pour revenir sept ans plus tard à son niveau de 2005.

La production automobile britannique fut portée par la bonne tenue du marché britannique, qui progressa de 2,2 millions à 3 millions entre 2010 et 2016, alors que la plupart des autres pays européens vont attendre 2014 avant de voir leur marché progresser. Tous les constructeurs implantés sur le sol britannique n’ont toutefois pas profité de la même croissance.

Deux constructeurs se sont particulièrement distingués : le groupe Renault-Nissan qui a profité du succès du Qashqai et dont le volume de production en Angleterre est passé de 380 000 unités en 2007 à 510 000 en 2016, et le groupe Jaguar Land-Rover (filiale du groupe indien Tata) qui a profité à la fois de l’élargissement de sa gamme et de la forte croissance de ses exportations vers la Chine à partir de 2010. Le volume de production de Jaguar Land-Rover a doublé entre 2007 et 2017, passant de 290 000 unités à 580 000 durant cette période. Les exportations vers la Chine ont représenté jusqu’à 90 000 unités par an (en 2015) alors qu’elles étaient de zéro en 2009. Si elles sont retombées à 75 000 unités en 2016 et 65 000 en 2017, c’est que Jaguar Land-Rover produit des véhicules en Chine depuis 2016 (45 000 unités en 2016 et 85 000 en 2017).


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La production automobile en Allemagne stagne à 6 millions d’unités depuis 2011,
La production automobile (VP+VU) en Allemagne stagne depuis 2011. Les quelques délocalisations vers la Hongrie (Audi, Mercedes), vers la Slovaquie (Volkswagen), vers la Pologne (Volkswagen, Opel) ou vers le Portugal (Volkswagen) pourraient être une première explication à cette stagnation.

Une autre explication possible résulte du transfert progressif des exportations des voitures allemandes vers la Chine (essentiellement des BMW et des Mercedes) et vers l’Amérique du Nord (essentiellement des Mercedes Classe C, des Volkswagen Tiguan et des Audi Q5).

Or, lorsqu’on observe les chiffres par constructeur, on constate que l’explication est toute autre, car les groupes Daimler (Mercedes) et BMW voient leur volume de production augmenter sans discontinuer depuis 2011. En réalité, la production automobile en Allemagne stagne depuis 2011 non seulement à cause du dieselgate qui a amputé la production du groupe Volkswagen d’une centaine de milliers de véhicules par an en 2016 et en 2017, mais surtout à cause d’une baisse continue du volume de production des constructeurs américains implantés sur le sol allemand, à savoir Ford et GM (Opel).

Ford et GM ont ainsi perdu 150 000 véhicules chacun entre 2011 et 2017, alors que Daimler en gagnait 240 000 et BMW 180 000 durant la même période. De son côté, Volkswagen en a perdu 130 000 entre 2011 et 2017.


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La part des boites de vitesses automatiques dans le monde,
La boite automatique représente 55% du marché mondial en 2017, contre 45% en 2007. Largement majoritaires sur le marché américain depuis le début des années 60, les voitures équipées de boites automatiques ont inondé le marché japonais dans les années 70. Aujourd’hui encore, les Etats-Unis et le Japon restent les marchés les plus équipés en boite automatique (95% et 90% du marché respectivement).
Le marché chinois qui a démarré dans les années 2000 est devenu rapidement le troisième marché équipé en boite automatique, avec 60% des voitures vendues équipées.

L’Europe a toujours eu une certaine réticence pour ce type d’équipement (prix, consommation, entretien) mais on observe une réelle évolution depuis une dizaine d’années, puisqu’en 2017, près de 30% des voitures vendues en Europe sont équipées d’une boite automatique, contre 15% en 2007. En France, ce taux a même triplé pendant la même période.

Voici les différents types de boites automatiques aujourd’hui :

1. boite de vitesses automatique classique dotée d’un convertisseur de couple. C’est la plus courante (30% du marché mondial).
2. boite robotisée double embrayage dotée de deux demi-boites placées en parallèle.
3. boite robotisée simple embrayage doté d’un embrayage piloté par des actionneurs électromécaniques.
4. boite CVT à courroie et poulies permettant de moduler le rapport de transmission.
5. boites spécifiques aux voitures hybrides (variateur) ou électriques (réducteur).


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Le groupe Toyota a vendu près de 11 millions de voitures hybrides depuis 1997,
Le groupe Toyota (Toyota, Lexus) a vendu près de 11 millions de voitures hybrides (90% de Toyota et 10% de Lexus) dans le monde depuis 1997, date du lancement de la première Prius. Ce groupe s’accapare ainsi 83% des ventes cumulées de voitures hybrides toutes marques confondues entre 1997 et 2017.

Les voitures les plus diffusées sur cette période de vingt années ont été les Toyota Prius (6,5 millions d’unités toutes versions confondues)qui représentent 64% de l’ensemble des ventes mondiales de Toyota à moteur hybride. Suivent les Toyota Camry hybride (553 000 unités), Toyota Corolla hybride (468 000 unités), Lexus RX (373 000 unités), Toyota Yaris (352 000 unités), Toyota Auris (311 000 unités), Lexus CT (233 000 unités) et Toyota CHR (196 000 unités). Ces sept modèles représentent 24% des ventes de Toyota à moteur hybride, soit 92% en incluant les Toyota Prius.

Depuis 2013, le groupe Toyota écoule près 1,2 million de voitures hybrides chaque année, ce qui représente entre 11% et 12% de sa production annuelle durant cette période.

Le groupe Toyota doit faire face depuis quelques années à une concurrence accrue dans le domaine du véhicule hybride, mais également dans le domaine de l’hybride rechargeable et de l’électrique où Toyota demeure peu présent. C’est la raison pour laquelle Toyota a annoncé qu’il allait élargir sa gamme à des modèles hybrides rechargeables et 100% électriques.


18-13-6   
    
 

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