Les nouvelles conditions de primes à l’achat de NEV, en Chine pour la période 2020-2022,
Le système de primes à l'achat mis en place par Pékin à partir de 2015 a favorisé un essor rapide des ventes de voitures électriques et hybrides (dit NEV pour New EnergyVehicles) qui sont passées de 352 000 unités en 2016 à 600 000 en 2017 puis à 1 102 000 en 2018. L’objectif, comme pour chaque prime, est de soutenir la croissance d’un marché nouveau. Or depuis 2019, le gouvernement avait annoncé la fin graduelle de ce système de prime à l’achat, afin à la fois de transférer l’enveloppe budgétaire dédiée aux primes au profit des infrastructures de recharges mais également, afin « d’assainir » le marché, en ne gardant que les constructeurs viables et en éliminant les petits constructeurs qui ne vivent que par les subventions.
Au milieu de l’année 2019, le gouvernement chinois avait annoncé une réduction de moitié des primes. La subvention qui était de 6 600 euros par voiture est tombée à 3 300 euros. Par conséquent, en 2019, les ventes ont stagné, à 1 177 000 unités.
Pour la période 2020 - 2022, le gouvernement chinois a annoncé qu’il baisserait de nouveau ces subventions (de 10% mais initialement il avait décidé une baisse de 100%). Les primes s’élèveront donc à 3 000 euros par véhicule. Elles seront encore réduites de 20% en 2021 et de 30% en 2022. Par ailleurs, les conditions ont été durcies : pour ouvrir le droit à cette prime à l'achat, un véhicule doit afficher une autonomie d'au moins 250 km, contre seulement 150 km auparavant, ce qui élimine un certain nombre de modèles qui étaient proposés auparavant par les constructeurs chinois à la clientèle. De plus, les véhicules éligibles doivent coûter moins de 300 000 CNY (environ 36 500 Euros). Ces mesures ont pour objectif, selon le gouvernement chinois, d'obliger les constructeurs chinois à se montrer plus innovants et concurrentiels sur ce segment en devenir, tout en ne favorisant pas les véhicules étrangers les plus onéreux. De même, les autorités régionales et provinciales ont été enjointes de cesser également leurs propres subventions aux véhicules électriques, pour se concentrer plutôt sur le financement des infrastructures de rechargement.
Conséquence conjuguée de la baisse des primes et de la crise du COVID-19, sur le premier semestre de 2020, 360 000 unités ont trouvé preneur, soit un potentiel de 800 000 unités environ sur l’ensemble de l’année, ce qui équivaut à une baisse de 30% par rapport à 2019.
   
 

Contact us: info@inovev.com

,

Le nouveau BMW iX3 entre en concurrence avec les Audi E-Tron et Mercedes EQC,
Un an après avoir présenté son premier SUV 100% électrique, BMW a démarré la production de son iX3 qui se pose en rival direct des Audi E-Tron et Mercedes EQC. BMW applique donc la même stratégie que ses concurrents allemands, c’est-à-dire attaquer le marché de l’électrique par le haut et en dehors des berlines, la catégorie des SUV de segment D en l’occurrence.
Cependant, les SUV de segment D tels que l’Audi E-Tron et le Mercedes EQC n’enregistrent que de faibles volumes de ventes dans le monde (17 592 unités et 4 279 unités respectivement sur le premier semestre 2020), alors que Tesla a vendu 142 346 berlines Model 3 (segment D) sur la même période, Renault  37 154 berlines Zoé (segment B) et Nissan 23 867 berlines Leaf (segment C).
Le prix affiché par BMW pour une iX3 est équivalent à celui d’une X3 M (version la plus sportive) ou d’une X5 de segment supérieur. La différence de prix face à une entrée de gamme X3 est encore très importante (environ 20 000 Euros de différence). BMW vise donc toujours une niche au sein même de sa clientèle, comme il l’avait fait avec la i3 (segment B).
L’avenir de la voiture électrique se situe davantage dans les segments B et C, ceux qui sont davantage destinés aux trajets urbains et péri-urbains, et dans la mesure où le coût d’acquisition reste raisonnable. C’est ainsi l’approche de VW avec la ID3, Nissan avec la Leaf et récemment la Ariya ou Renault avec la Zoe.
Le volume de production de la BMW iX3 pourrait atteindre les 15 000 unités annuelles, en provenance de l’usine chinoise de Shenyang (province de Liaoning).
   
 

Contact us: info@inovev.com

 
,

Inovev prévoit 40 000 unités par an du nouveau coupé BMW Série 2,
Après le renouvellement récent des coupés Série 8 et Série 4 (la Série 6 étant devenue une grande berline cinq portes), BMW renouvelle le coupé Série 2 qui ressemble toutefois beaucoup à l’ancien.
Au sein de la gamme Série 2, le coupé (et le futur cabriolet) demeure le seul à adopter la propulsion, puisque le Gran Coupé (qui est en fait une berline cinq portes) ainsi que les monospaces Active Tourer et GranTourer adoptent la traction avant.
BMW a voulu privilégier la propulsion sur l’ensemble de ses coupés, pour des raisons sportives évidentes, mais il faut rappeler que toutes les Série 3, Série 5 et Série 7 sont également des propulsions. La Série 2 coupé utilise d’ailleurs une version modifiée de la plateforme « CLAR » que l’on retrouve sur les Série 3 et coupé Série 4.
La génération précédente de la Série 2 coupé avait vu ses ventes s’effondrer entre 2017 et 2019, passant de 62 000 unités à 26 000 durant cette période. La nouvelle génération commercialisée à partir de 2021 aura donc fort à faire pour relancer les ventes du modèle. Inovev table sur un volume de 40 000 unités par an (production à Leipzig) car l’époque ne se prête plus guère aux coupés à tendance sportive. L’époque est en effet plutôt celle des SUV qui réalisent près de la moitié des ventes et des berlines électriques qui vont se multiplier au cours des dix prochaines années.
Le nouveau coupé Série 2 sera motorisé par les 1500 3 cylindres essence, 2000 4 cylindres essence, 3000 6 cylindres essenceet 2000 4 cylindres diesel, c’est-à-dire les moteurs déjà montés sur la génération précédente.
   
 

Contact us: info@inovev.com

,

Honda pourrait se retirer du marché européen comme Mitsubishi,

Honda était arrivé sur le marché européen dans les années 60, et cette marque japonaise se fit aussitôt remarquer par ses petites voitures attrayantes et dynamiques. Le plus gros succès des années 70 fut incontestablement la Civic (segment C) qui continua à bien se vendre en Europe jusque dans les années 90. Le pic des ventes fut atteint en 1997 avec un volume de 145 000 ventes dans l’année.

Puis l’arrivée des SUV tels que le CRV et le HRV ont fait décliner les ventes de Civic. Les Accord et Jazz ont tenté de représenter la marque aux deux extrémités de la gamme, mais avec un succès très relatif.

Le pic des ventes de Honda en Europe fut atteint en 2007, avec 335 000 unités répartis en 135 000 Civic, 80 000 CRV, 70 000 Jazz, 30 000 Accord, 13 000 FRV et 7 000 HRV. Les années suivantes furent catastrophiques puisque les ventes de Honda en Europe n’ont pas cesser de baisser, pour tomber à 150 000 unités en 2011, représentant une chute de 55% en quatre ans. Entre 2011 et 2019, les ventes baissèrent encore de 33 000 unités, à 117 000 unités, représentant une nouvelle chute de 22% en huit ans.

Depuis une dizaine d’années, Honda semble beaucoup plus intéressé aux marchés chinois (1 585 000 ventes en 2019 contre 1 000 000 en 2015) et américain (1 610 000 ventes en 2019 contre 1 370 000 en 2015) qu’au marché européen qu’il semble laisser à l’abandon. Les Civic et CRV ne sont plus dotées de carrosseries spécifiques pour l’Europe. Les deux usines Honda situées en Europe vont fermer en 2021. Les ventes de Honda en Europe en 2019 sont désormais inférieures à celles de Mitsubishi qui vient de décider de se retirer du marché européen. Honda pourrait donc suivre le chemin de Mitsubishi et se retirer du marché européen.

   
 

Contact us: info@inovev.com

,

PSA dévoile sa nouvelle plateforme pour ses voitures de segments C et D,
Le groupe PSA a dévoilé sa nouvelle plateforme eVMP, destinée aux modèles des segments C et D, comme les Peugeot 308, Peugeot 3008, Peugeot 5008, Citroën C5 Aircross, Opel Astra, Opel Grandland, etc...  Cette plateforme est plus grande que la plateforme eCMP qui est utilisée sur les modèles de segments B, comme les Peugeot 208, Peugeot 2008, Opel Corsa, Opel Mokka, etc… Elle est dérivée de l’actuelle plateforme EMP2 qu’elle remplacera progressivement. A noter que la nouvelle Citroën C4 de segment C présentée ces dernières semaines, utilise cette plateforme eCMP et non pas la nouvelle plateforme eVMP car celle-ci n’était pas prête lors de l’étude de la C4.
Ces plateformes, qu’elles soient eCMP ou eVMP, permettent de doter tous les modèles ainsi équipés de la motorisation 100% électrique, ce qui va dans le sens d’une généralisation annoncée des moteurs électriques sur les voitures de tout segment.
Les premiers modèles équipés de la nouvelle plateforme eVMP seront les futures Peugeot 308 (2021), Opel Astra (2021), Citroën C5 (2021) et Peugeot 3008 (2023). Le groupe français entend proposer, à l’horizon 2025, une version 100% électrique de tous ses modèles de tout segment. C’est la première fois que la motorisation électrique apparaîtra chez PSA sur les segments C et D, et l’on se doute bien que la nouvelle plateforme eVMP est une réponse évidente aux modèles électriques de Volkswagen dans le segment C, tels que les VW ID3, ID4 et leurs homologues de chez Seat et Skoda.
PSA annonce une autonomie de 400 à 650 km (cycle WLTP) selon les modèles qui seront équipés de la plateforme eVMP. Dans un premier temps, PSA utilisera les batteries du chinois CATL. Par la suite, le groupe français se fournira auprès d’Automotive CellCompany, une société créée avec Saft, une filiale de Total. Le site de Douvrin pourrait basculer aussi vers la production de batteries.
   
 

Contact us: info@inovev.com

,

 
Plateformes Inovev  >
Pas encore inscrit?
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de Cookies et des Conditions Générales d'utilisation (CGU) du site Inovev (www.inovev.com)
Ok