Les ventes mondiales de voitures électrifiées en 2018,
Alors que le gouvernement chinois a instauré des quotas aux constructeurs implantés en Chine afin que leurs ventes de voitures électrifiées représentent environ 10% de leurs ventes totales sur ce marché en 2019 et davantage encore les années suivantes, l’Union européenne a préféré agir autrement mais avec un objectif comparable : elle impose une diminution de 40% des émissions de C02 des véhicules neufs vendus en Europe d’ici à 2030.
Il existe plusieurs voies permettant aux constructeurs d’abaisser leurs émissions en CO2. L’électrification est l’une des voies présentant des résultats rapides. Aujourd’hui, la part de l’électrique représente environ 1% du marché en Europe contre 4% en Chine. Si l’on inclut les voitures hybrides rechargeables, cette part monte à 2% en Europe contre 5% en Chine. Si l’on inclut en plus les voitures hybrides non rechargeables, cette part monte à 5,5% en Europe contre 5,5% en Chine.
Il y a donc – en part de marché – autant de voitures électrifiées en Europe qu’en Chine, mais il y a beaucoup plus de voitures 100% électriques vendues en Chine qu’en Europe et beaucoup plus de voitures hybrides non rechargeables vendues en Europe qu’en Chine.
Il faut maintenant s’attendre à une forte croissance des ventes de voitures électrifiées à la fois en Chine et en Europe. Le prochain Salon de Francfort donnera une idée précise de la voiture électrique des années 2020.
   
 

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Ford envisagerait de se retirer du marché russe,
Quatre ans après le retrait du groupe GM du marché russe (seul le Chevrolet Niva fabriqué sur le site de Togliatti est encore commercialisé aujourd’hui sur ce marché), le groupe Ford pourrait suivre le même chemin.
En effet, le second constructeur américain a annoncé qu’il envisageait de cesser la production de ses modèles dans ses trois usines russes, dont deux  louées au groupe Sollers.
En 2018, Ford a vendu 53 000 voitures en Russie, contre 50 000 en 2017 et 43 000 en 2016, mais sa part de marché ne cesse de diminuer d’année en année. Elle est tombée à 3% en 2018, contre 3,2% en 2017 et 3,8% en 2013, mais surtout Ford assemble six modèles dans trois usines différentes en Russie : les Focus et Mondeo à Saint Petersbourg, les Ecosport et Fiesta à NaberezhnyeChelny (Tatarstan), les Kuga et Explorer à Yelabuga (Tatarstan). Au total, Ford a assemblé 38 000 voitures en Russie en 2018 contre 45 000 en 2017 et 39 000 en 2016, alors que ses capacités de production dépassent les 350 000 voitures par an. Ford fait appel de plus en plus à des voitures fabriquées à l’étranger qui sont davantage taxées. Selon lui, cette situation ne peut perdurer.
Dans un premier temps, Ford a donc décidé de stopper sa production dans au moins deux de ses usines russes, en attendant de prendre une décision plus radicale qui consisterait à se retirer définitivement du marché russe. Ford était présent sur le marché russe depuis 2002, grâce à l’implantation d’une usine à Saint Pétersbourg.
   
 

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Jeep débutera la production de la Compass en Europe dès cet automne,
Jeep présentait au Salon de Genève 2019 les versions hybrides rechargeables (PHEV) de ses SUV Renegade (segment B) et Compass (segment C). Il s’agit des premiers modèles hybrides rechargeables commercialisés par le groupe FCA depuis le lancement du monospace Chrysler Pacifica Hybride qui n’est pas importé en Europe. Il s’agit également des premiers modèles hybrides rechargeables commercialisés par la marque Jeep.
Ces deux modèles seront commercialisés à partir de l’automne prochain sur le marché européen, et leur production sera effectuée sur le site italien de Melfi, aux côtés des Jeep Renegade et Fiat 500X à moteur thermique.
Le Compass sera ainsi produit pour la première fois en Europe (il s’en est vendu à 72 000 exemplaires l’an dernier en Europe, soit autant que le Renegade). Il se substituera sur les lignes d’assemblage de l’usine de Melfi à la Fiat Punto dont la production a été stoppée l’été dernier sur ce site. Seules les Jeep Compass commercialisés sur le marché européen devraient être fabriqués sur le site de Melfi, les autres conserveront leur lieu de production au Mexique (Toluca).
Avec l’arrivée de la Jeep Compass, l’usine de Melfi devrait produire à partir de l’an prochain plus de 300 000 voitures par an, comme à l’époque où la Fiat Punto était assemblée sur ce site dont la capacité de production est de 400 000 voitures par an.
L’usine de Melfi reste l’usine automobile la plus importante d’Italie, devant Val di Sangro et Pomigliano.
   
 

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Toyota envisage de fermer son usine de Burnaston,
A quelques semaines de la mise en place du Brexit, Toyota a annoncé qu’il pourrait fermer son usine britannique de Burnaston si l’accord entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne ne lui paraissait pas satisfaisant. L’usine de Burnaston fabrique actuellement la Toyota Corolla, dans ses versions berline et break, puisque l’Avensis et l’Auris ont été stoppées à la fin de l’année dernière. D’après Inovev, la Toyota Corolla pourrait être transférée vers un autre site du constructeur en Europe, probablement celui de Kolin situé en Tchéquie, puisque cette usine qui produit actuellement les Toyota Aygo, Peugeot 108 et Citroën C1 arrêtera les deux voitures françaises dans deux ans, en 2021.
Il est possible aussi que Toyota procède de la même manière que Honda avec la Civic, c’est-à-dire qu’il décide de rapatrier la production de la Corolla au Japon où elle est déjà produite. Elle serait alors exportée vers l’Europe à partir du Japon. En 2018, la Toyota Auris (dont la Corolla est l’héritière) s’est vendue à 92 500 exemplaires en Europe.
La fermeture de l’usine Toyota de Burnaston, si elle est confirmée, serait une mauvaise nouvelle pour l’industrie automobile britannique puisqu’elle s’ajouterait à celle de l’usine Honda de Swindon (prévue pour 2021), à la réduction des capacités de l’usine Nissan de Sunderland, à l’annonce de Jaguar Land Rover de transférer une partie de sa production vers la Slovaquie et à la menace de BMW d’expatrier la production de la Mini vers les Pays-Bas.
   
 

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Hyundai et Kia vont fermer chacun l’une de leurs usines en Chine,
Hyundai et Kia ont vu leurs ventes chuter dramatiquement sur le marché chinois au cours de ces deux dernières années, avant même le retournement de ce marché observé en 2018. Du coup, leur production locale (destinée quasi-exclusivement au marché chinois) s’est effondrée, passant de 1,1 million en 2016 à 800 000 en 2018 pour Hyundai et de 600 000 à 400 000 pour Kia. Les deux ou trois prochaines années ne sont pas assurées d’être meilleures puisque le marché chinois connait actuellement une phase plus délicate (-17,6% pour l’ensemble des voitures particulières sur les deux premiers mois de 2019).
Le groupe Hyundai-Kia qui dispose de cinq usines en Chine, équivalant à une capacité de production de 2,1 millions de véhicules par an pour une production effective de 1,2 million d’unités en 2018, a donc décidé de fermer deux usines, l’une chez Hyundai (JV avec Beijing) et l’autre chez Kia (JV avec Dongfeng). Ses surcapacités de production, aujourd’hui égales à 900 000 unités, vont donc pouvoir diminuer de 600 000 unités.
Les capacités de production du groupe coréen vont ainsi retomber à 1,5 million d’unités par an, mais il n’est pas exclu que ces capacités soient de nouveau revues à la baisse dans le futur, si le marché chinois continue de baisser. Plus généralement, tous les constructeurs implantés en Chine vont devoir s’interroger sur leurs fortes surcapacités de production actuelles et futures.
Inovev estime à plusieurs millions d’unités les surcapacités de production automobile en Chine.
   
 

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